Université du Gabon : un changement de paradigme s’impose.

Les  grandes universités du Gabon sont devenues des lieux où règne le grand banditisme. Que ce soit les responsables de l’administration, les enseignants ou les étudiants, chacune de ces entités sont sujettes à questionnement.

A travers les faux diplômes, les surfacturations et les malversations financières, les universités du Gabon n’honorent plus le pays. De l’Université Omar Bongo, en passant par l’Université des Sciences de la Santé, et l’Université des Sciences et Techniques de Masuku, toutes ces universités éprouvent des problèmes de fonctionnement et sont plongées dans des affaires sombres qui ternissent l’image du système éducatif gabonais. Mais également, des autorités universitaires du pays. Des autorités universitaires, dont les noms sont aujourd’hui trainés dans la boue, à cause des questions de surfacturation dues aux petites ententes avec des opérateurs économiques pour voler l’Etat et se mettre plein les poches.

L’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM)

C’est en tout cas ce que vient de révéler la task force réalisée au sein de ces universités notamment au Centre nationale des œuvres universitaires (CNOU). De ce côté, les responsables de cette structure auraient tenté de voler l’Etat à travers des surfacturations. En dépit des aides financières de l’ordre de 12 milliards de FCFA, pour la restauration des étudiants depuis 2016. Une aide que l’état continue à reverser aux universités, nonobstant le fait qu’elle aurait été revue à la baisse.

Qu’à cela ne tienne, la situation qui prévaut actuellement au sein des universités gabonaises est plus qu’inquiétante et mériteraient qu’on y jette un regard particulier. Surtout que, la task force, lancé par les autorités ressemble encore à des règlements de comptes.

Ikoundi Nguema

Journaliste

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