La province de l’Estuaire est abandonnée à elle-même ce, depuis quelques années. Les personnalités politiques qui faisaient jadis la fierté de cette province ont tous été mis de côté, par la jeune garde d’Ali Bongo. Conséquences, la province se meurt et les populations attendent l’avenue d’un nouveau leader capable de présenter les véritables réalités de la province au Président de la République.
Deux ethnies se positionnent habituellement comme étant les autochtones de la province, les FANG et OMIENE. Raison pour laquelle, le défunt Omar Bongo, par reconnaissance au père de la nation gabonaise, feu Léon Mba et pour mieux asseoir également sa géopolitique confiait le fauteuil de Premier Ministre à un ressortissant de la province de l’Estuaire. Une méthode qui avait d’ailleurs bien fonctionné, puisque, cela lui avait permis de garder les ressortissants de la province dans ses rangs.
Ali Bongo arrivée au pouvoir a balayé d’un revers de la main, les accords de son père avec les ressortissants de la province. Certains leaders de l’Estuaire affirment d’ailleurs que, les résultats enregistrés par ce dernier lors des deux dernières élections présidentielles illustrent ce mécontentement.
Depuis lors, ses cadres sont quasiment mis de côté dans les grandes instances de décision du pays. Du coup, les voix s’élèvent pour que la province de l’Estuaire soit représentée par un véritable leader au sein des instances du pays. Selon des experts, certaines personnalités politiques et de la société civile dignes fils de la province sont en mesure de le faire, l’on parle notamment d’Aurélien Ntoutoume, député du 2e arrondissement de Libreville, Jean Claude Obiang Mba, responsable d’un mouvement associatif, Jean Eyeghe Ndong, sénateur du 2e arrondissement, Paul Biyoghe Mba, Député, Éric Joël Bekale, Diplomate, André Dieudonné Berre, acteur politique, Alexandre Barro Chambrier, acteur politique, Eugene Mba, Adjoint au Maire de la commune de Libreville et Christian Menvie M’Obame, Député du 1e siège de la commune de Kango. Des personnalités qui ont encore le respect et l’estiment des populations.
Ainsi, si tel est que la province de l’Estuaire doit revivre et réconcilier ses filles et fils, il serait judicieux que l’un de ses dignes fils reprenne les affaires du pays. En effet, depuis que les cadres de la province sont écartés des arcanes du pouvoir, ces filles et fils vivent au rythme des déchirements, des injures, et des flèches empoisonnées. Pour tenter de régler ces conflits de leadership, il faudrait qu’il ait au sein de la province, un véritable leader, qui a une vision plus large pour la province et pour le développement harmonieux de ses filles et ses fils.

