Le conseil gabonais de la liberté de la communication rappel les principes du métier de journaliste.

Dans le but de rappeler aux étudiants en communication les règles fondamentales qui régissent le métier, le professeur Anaclet Ndong Ngoua a tenu à mettre en garde face aux agissements de certains journalistes, qui ont tendance à faire dans l’activisme et l’émotion.

En effet, selon le Pr. Anaclet Ndong Ngoua, le métier de journaliste est avant tout et pour tout le métier de l’information. Selon lui, le journaliste a des droits et des devoirs, mais il ne peut pas tout dire, de sorte à ne pas porter atteinte au respect de la liberté de conscience. Ce dernier ajoute que le journaliste ne doit pas céder aux conditions politiques qui peuvent être exercées sur lui, car en effet, ils ont tendance à influencer ce métier.

Il ajoute, dans son argumentaire qu’un bon journaliste, c’est celui qui ne passe pas pour un militant d’un parti politique, mais qui aborde des sujets qui mettent en exergue les préoccupations des populations « un journaliste ne doit pas servir un parti politique malgré la ligne éditoriale ».

Beaucoup de jeunes Gabonais sortent des écoles et universités avec des diplômes en journalisme, mais il est mieux d’en connaitre les arcanes. Pour bien exercer ce métier, le conseil de la liberté de la communication apporte son expérience, afin que les futures communicatrices soient dignes des attentes du métier.

Aussi, le professeur Anaclet Ndong Ngoua met en garde sur la concurrence concernant le marché des médias, car leur objectif est le sens même de l’information, surtout avec l’arrivée du numérique. Gageons que ces étudiants gardent à l’esprit ces précieux conseils.

Obone Flore

Journaliste

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