Ce triste spectacle s’observe dans la plupart des quartiers de Libreville, exposant les populations au danger.
Coucher sans aucune peur des passants qui le regardent avec effroi, ce chien, du moins ce qui en reste, n’est plus que l’ombre de lui-même avec une peau ridée dépourvue de poils de la tête jusqu’au bout de sa queue. Ce chien est sans nul doute victime de la rage canine, une maladie virale qui se transmet par la salive et le plus souvent par la morsure d’animaux sauvages ou malades. Un chien qui à la rage change de comportement, devient agressif et se met à mordre tout ce qui l’entoure. La rage est aussi selon l’OMS, l’une des causes majeures de décès chez l’homme.
Les habitants de Nzeng-Ayong derrière le stade au carrefour FOBERD dans le 6e arrondissement de Libreville, ne savent plus à quel saint se vouer, ils ont si peur de se faire mordre. Mais que fait la municipalité ? N’est- elle pas outillée pour mettre un terme à ce genre de problème ?
On parle de la crise sanitaire et de la mise en place de tout un système pour lutter efficacement contre cette pandémie, mais le Covid-19 n’est pas la seule menace qui plane sur les têtes des Gabonais. La menace que représentent ces chiens enragés qui pullulent les rues, n’est pas à négliger.
Que la mairie songe à ses nouvelles priorités, tant la vie et la santé sont des biens privés qui n’ont pas de prix. Il vaut mieux prévenir, que guérir !