Le 28 septembre 2024, Franck Ondo Methogo, porte-parole de la Cellule de Défense de la Constitution, s’est exprimé à l’Hôtel Hibiscus de Libreville. Face aux récents événements politiques du Gabon, son discours visait à défendre les actions du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) dirigé par le Général-président Oligui Nguema. Il a dénoncé avec force ceux qu’il appelle « les nouveaux donneurs de leçons », anciens acteurs du régime déchu, qui critiquent l’actuel gouvernement.
Selon Methogo, ces critiques se basent sur des accusations de dérive autoritaire à l’encontre du régime en place, présentant le Gabon comme un pays à la dérive sous la direction du CTRI. Il réfute ces affirmations en soulignant les nombreuses réformes entreprises depuis le coup d’État du 30 août 2023. Parmi ces réformes, on note la réduction de l’influence des étrangers sur la politique gabonaise, la lutte contre les crimes rituels et la relance économique à travers la construction d’infrastructures et l’amélioration des conditions de vie.
Par ailleurs, Methogo insiste sur l’importance de la nouvelle Constitution qui sera bientôt soumise à référendum. Il pointe les critiques faites à quatre articles spécifiques, principalement d’ordre politique, mais souligne que les 190 autres articles, relatifs aux droits civils et sociaux, sont volontairement ignorés par les opposants. Pour Methogo, cette nouvelle Constitution est un gage de progrès pour le Gabon, malgré les contestations.
Le discours a également abordé la question du retour au pouvoir des civils. Methogo a affirmé que cela ne pourrait se faire que par des élections libres et non par des décrets. En ce sens, il a invité les civils souhaitant briguer des fonctions électives à se soumettre aux suffrages populaires. Il a également défendu la suppression du poste de Premier Ministre dans la nouvelle organisation politique, jugeant ce rôle inefficace dans l’ancienne structure gouvernementale.
Methogo a renouvelé son soutien au CTRI et à son président, exhortant ce dernier à poursuivre les réformes engagées, malgré les tentatives de déstabilisation de ceux qui, selon lui, cherchent à entraver la voie de la restauration du Gabon. Il a appelé à la persévérance pour restaurer la dignité et la prospérité du peuple gabonais.