Selon Brice Mbika Ndjambou, président de la Linafp, la réduction du budget résulte des discussions avec le ministère des Sports. Celui-ci a décidé de prélever 285 millions FCFA des 2,3 milliards initialement prévus pour rembourser une dette liée aux Jeux de l’OGSSU. Ce prélèvement a provoqué une incompréhension chez certains clubs, qui espéraient une revalorisation du budget. Cependant, malgré ces divergences, la date de reprise du championnat a été fixée pour le 23 novembre.
Les clubs, bien que mécontents de la réduction budgétaire, insistent sur la nécessité de respecter les fonds déjà alloués au championnat. Leur préoccupation majeure reste de garantir une organisation efficace de la saison, tout en tenant compte des exigences financières. La répartition des fonds sera cruciale pour permettre à la compétition de se dérouler dans de bonnes conditions.
Dès lundi, le bureau de la Linafp s’engagera à transmettre les modifications budgétaires au ministère des Sports. Il s’agira notamment de justifier les ajustements demandés par les clubs et de s’assurer que la somme allouée permettra de couvrir les frais nécessaires au bon déroulement de la saison. La ligue se montre optimiste quant à la validation de ce budget réajusté.
La saison 2024-2025 du National Foot s’annonce sous le signe des compromis financiers, avec une volonté affichée par tous les acteurs de faire avancer le football gabonais malgré les défis économiques. Les supporters, quant à eux, attendent avec impatience le retour de la compétition le 23 novembre prochain.