C’est un véritable défilé des mis en cause qui pourrait s’organiser dans quelques jours à la direction générale des recherches de la gendarmerie nationale (DGR), pour répondre des convocations dans le cadre des plaintes déposées au parquet de Libreville, par Fabrice Guidat, contre ses amis d’hier et ses complices de détournements de fonds au sein de l’entreprise Gabon Autosur.
Fabrice Guidat qui supportait de moins en moins la forte opposition de ses amis d’hier dans la pérennisation de la prédation des caisses de Gabon Autosur qu’il entendait poursuivre, après avoir accédé à nouveau à ce poste de directeur général qu’il avait perdu en août 2021, aurait mis en place une machination pour se débarrasser de tous ceux qui l’ont aidé durant sept mois à lutter pour évincer Roger Philippe Eteno du poste d’administrateur général adjoint de l’entreprise. Nos lecteurs se souviendront encore des mouvements de grèves et de sabotage qui ont animé cette société du mois de juillet 2021, à la fin du mois de janvier dernier. Des contestations qui avaient pour but d’amener l’administrateur général Joseph Tripodi à reculer face à la pression exercée par les employés et les connexions des amis de Fabrice Guidat auprès des forces de l’ordre. Une pression qui avait fini par avoir raison de l’obstination de Joseph Tripodi à maintenir Roger Philippe Eteno à la tête de Gabon Autosur.
Moins d’un mois après avoir retrouvé les prestiges du poste de directeur général, Fabrice Guidat a eu la brillante idée de se débarrasser de tous ceux qui ont contribué à son retour. Dans cet élan, le Gabonais d’origine Française, commencera par se débarrasser de son ami et frère des coups bas, Assène Painson Mouyéyé à qui il avait confié durant six ans le poste de directeur des relations publiques. Le tour viendra pour Judicaël Parigui le directeur technique de Gabon Autosur. Ce dernier qui aura gardé son poste se verra éloigné du siège d’Oloumi pour l’agence d’Akanda. Sans aucun scrupule, Fabrice Guidat l’homme fort de Gabon Autosur ne se gênera pas de couper le salaire de son complice et ami pendant que ce dernier sera en évacuation sanitaire en Tunisie durant les mois de février et mars derniers. Saisi de courage par le succès réussi de ces deux évictions, Fabrice Guidat passera à la vitesse supérieure en procédant à la rupture brutale de sa relation avec Emmanuel Zué, le président de la CGPMEI qui s’était démené dans tous les sens pour le faire accéder de nouveau à ce poste de directeur général. A cette rupture comme avec les autres, Fabrice Guidat le nouvel homme fort de Gabon Autosur procédera à la séquestration des émoluments des prestations du président de la CGPMEI. Constatant son incapacité à réduire au silence ses amis d’hier, qui multiplient désormais des actions de déstabilisation contre lui, le sieur Fabrice Guidat aurait désormais recours à la DGR pour faire taire toutes les velléités contre lui. C’est dans cet empressement à venir au secours de leur nouvel associé Fabrice que les agents de cette unité ont commencé par faire convoquer manomilitari le président Emmanuel Zué pour des supposés fait d’escroqueries, d’abus de confiance, faux en écritures publiques, sabotage, atteinte à l’honorabilité, violation du secret professionnel et chantage.
Fabrice Guidat aurait-il oublié que les faits pour lesquelles il a déposé une plainte contre le président de la CGPMEI, ont été initié, planifié et exécuté par lui-même et a son profit ? Il ne peut y avoir une seule ambiguïté dans les réelles intentions de Fabrice Guidat, qui se sent de plus fragilité au sein de la société Gabon Autosur. Dans l’optique de parvenir à l’acquisition de cette société qu’il a contribué à dévaloriser, le sieur Fabrice Guidat veut apparaître aux yeux de Joseph Tripodi comme un employé modèle qui mérite la confiance absolue de son patron. Même si pour cela il doit liquider tous ceux qui ont fait de lui le dirigeant qu’il est. Gageons que les gendarmes de la DGR ne plongent pas dans la partialité au profit de cette incarnation humaine de la France-Afrique.