La relance de l’économie dans un contexte post covid-19 pour garantir l’employabilité et l’égalité des chances, c’est le thème de la fête du travail qui a été célébrée avec faste à Makokou capitale de l’Ogooué-Ivindo. A l’esplanade du gouvernorat de Makokou où ont eu lieu les manifestations y relatives, l’on a noté la présence des autorités politico-administratives locales en tête desquelles la Gouverneur de province Christiane Leckat.
Dans son mot de circonstance, le directeur provincial du travail François Lebouama a rappelé les origines de cette manifestation dédiée aux travailleurs de la planète. C’est l’histoire de la lutte des droits légitimes engagés par des ouvriers dans la ville de Chicago aux Etats-Unis le 1er mai 1890. Ainsi, la commémoration de la fête du travail demeure symbolique. Même sans défilé, la manifestation a eu lieu. Car, la fête du travail permet de manifester aujourd’hui la reconnaissance de l’Etat à l’égard des travailleurs de la province de l’Ogooué-Ivindo afin de les récompenser pour leur ancienneté à travers la distinction Nationale dénommée médaille du travail aux salariés ayant cumulé 10, 20 et 30 ans de service continus auprès d’un même employeur. Pour la présente cérémonie « nous allons magnifier 50 récipiendaires de la médaille du travail, et je voudrais exhorter les récipiendaires. Vous ne devez pas considérer cette distinction comme une fin en soi, au contraire elle doit vous amener à redoubler d’ardeur au travail et à plus de responsabilité dans l’accomplissement de vos tâches » a déclaré François Lebouama. Aux employeurs, François Lebouama a recommandé plus d’efforts dans la promotion d’un véritable dialogue sociale, la formation de leurs agents, l’amélioration et la protection de leurs conditions de vie et de travail gage selon lui d’un climat serein pour une relance effective de l’économie gabonaise. Etant conscient des difficultés qui sont les leurs, dans leurs fonctions, le directeur provincial du travail a invite chacun d’entre eux à accorder une attention soutenue au thème central de cette fête car il constitue un impératif de l’heure et une récompense à leurs attentes.
Certains récipiendaires n’ont pas caché leurs sentiments « Je rends grâce à Dieu, sans lui je n’aurais pas eu cette médaille, Dieu donne la force de travailler. Nous devons supporter et avoir l’amour dans le travail car on ne travaille pas avec la colère ».