Depuis que le parti Démocratique Gabonais a pris la décision d’organiser des primaires au sein des états-majors et dans les sièges politiques. Le rôle, le pouvoir décisionnel que possédaient les doyens politiques et les Membres du Bureau Politique est remis en cause.
La base à travers leurs conseillers, sont désormais les seules maîtres du terrain. C’est le moins qu’on puisse dire après la décision du Parti Démocratique Gabonais d’organiser pour la première fois des élections primaires. Une élection qui devrait tenir compte des véritables aspirations du chef de l’Etat, qui souhaite moderniser et rénover cette institution en apportant des nouvelles compétences. Raison pour laquelle, il a fait de la jeunesse et de la présence des femmes dans les instances du pouvoir son cheval de bataille, en vue d’une véritable modernisation des institutions du pays.
Ainsi, du 30 janvier au 6 février 2021, auront lieu les élections Sénatoriales dans le pays. Le PDG, pour sa part a opté pour des primaires pour rendre crédibles cette élection sénatoriale. Une nouvelle méthode très contestée par les hiérarques du parti. Qui, en croire certains responsables de ce parti, les doyens politiques et les Membres du Bureau Politique, auraient dû être consultés, afin d’imposer leur dictat aux conseillers pour que le candidat de leur choix soit plébiscité par le secrétariat exécutif. Une méthode archaïque que, le chef de l’Etat a très vite fait de balayer d’un revers de la main. Pour, dit-on, permettre aux jeunes loups de détrôner certains anciens fatigués par le poids de l’âge, mais refuseraient malgré tout, de libérer le fauteuil de sénateur.
Après plus de 53 ans de règne et de magouilles. Plusieurs hiérarques du parti, qui pensaient revenir avec les mêmes méthodes, sont contraints de subir les changements de paradigme imposés par le secrétariat exécutif.
Ces primaires au sein du Parti Démocratique Gabonais, ouvre une nouvelle page de l’histoire de ce parti, en ce qui concerne les élections et le choix des candidats. Mais aussi, elles viennent mettre fin à la dictature de certains cadres et hiérarques du parti dans leur circonscription électorale.