Le Centre Hospitalier Universitaire de Libreville (CHUL), est en ébullition depuis quelques jours. Ce 1er juin 2021, les sages-femmes sont montées au créneau pour réclamer sans délai, 15 mois de quote-part.
Les salles d’accouchement et de gynéco-obstétriques du CHUL sont fermées depuis hier. Les personnels en grève réclament 15 mois d’arriérés de leur quote-part et les meilleures conditions de travail. « Nous travaillons sans gants, sans eau, dans un bâtiment vétuste et qui tombe en ruines. Depuis des années, le CHUL n’a pas d’eau, nous sommes obligés d’acheter de l’eau chez le boutiquier », s’est écriée une déléguée du personnel qui observait un mouvement d’humeur dans l’enceinte du plus grand établissement hospitalier de Libreville.
Marie Thérèse Vané, la directrice du CHUL, qui a pourtant reçu plusieurs correspondances à ce sujet, n’avait pas donné de réponses favorables aux dites correspondances. A la suite du mouvement d’humeur, il semble que cette dernière aurait reçu les grévistes et que les paiements pourraient débuter dès ce mercredi.
Une grève et des conditions de travail qui démontrent que le secteur de la santé rencontre des difficultés qui méritent qu’on s’y attèle.