Mythomane, Ali Bongo Ondimba l’est devenu avec des projets non réalisés.

Lors du New York Forum Africa, l’un des gros Business de Richard Attias  tenu au stade d’Angondjé en 2015, Ali Bongo Ondimba avait annoncé fièrement la création d’une compagnie aérienne nationale  nommée « flyafrica ». Une fois sur pied cette compagnie devait relier Libreville à Port Gentil et Libreville à Paris.

Aussi, les tarifs des trajets devaient osciller entre 15 000 et 150 000 francs CFA, donc 15000 francs CFA pour Libreville-Port-Gentil et 150000 francs CFA pour Libreville-Paris. Incroyable mais vrai, ce que les Gabonais ignoraient c’est que la compagnie existait déjà depuis 2014 au Zimbabwé en Afrique Australe avant de mettre la clé sous le paillasson en octobre 2015.

S’agissant de l’éducation avec la construction des universités jamais sortie de terre

La construction des universités dans l’arrière-pays notamment à Oyem (Woleu-Ntem), Mouila (Ngounié) et Port-Gentil (Ogooué-Maritime), avec la pose de la première pierre en 2007 par feu Omar Bongo. Succédant à son père, Ali Bongo Ondimba n’avait pas d’autres choix que de procéder à la réalisation de ces projets universitaires. En 2010, la Banque Africaine de Développement décaissera plus de 25, 2 milliards de francs CFA. Mais force est de constater qu’aujourd’hui les hautes herbes ont pris le dessus sur les pierres.

Pour ce qui est de sa part d’héritage

Ali Bongo Ondimba, avait promis de léguer sa part d’héritage à la jeunesse gabonaise, lors de son discours à la nation le 17 août 2015. Un héritage qui comprend deux hôtels particuliers à Paris ayant appartenu à feu Omar Bongo Ondimba, malheureusement cité dans les affaires des biens mal acquis. Ensuite, il avait fait l’annonce de léguer la résidence familiale du camp de Gaulle à Libreville pour y mettre une université dédiée à la musique, aujourd’hui c’est le calme plat.

Construction de 5000 logements/an « Nous avons trop parlé il est temps d’agir »

Enfin, lors de la campagne présidentielle de 2009, sans que la population ne fasse pression à Ali Bongo Ondimba, ce dernier va annoncer la construction de 5000 logements par an une fois élu. Mais cela fait maintenant onze ans, et l’on n’enregistre que 1200 logements dans tout le pays. Il reste encore 53 800 logements à construire, certainement que ces derniers seront visibles après 2023.

Que dire du nouvel aéroport d’Andeme dans la province de l’Estuaire, c’est le silence de cathédrale.

Aujourd’hui, ce monsieur dit se présenter à sa propre succession pour briguer un troisième mandat alors qu’il a de nombreux projets non réalisés, cinq pour être précis rien que pour le compte de l’année 2015.

 

Paul Essonne

Journaliste

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