Moukagni-Iwangou présente le bilan de son passage au gouvernement.

Sept mois après sa nomination au gouvernement conduit par Emmanuel Issoze Ngondet III en qualité de ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la recherche scientifique, le président de l’Union et solidarité (US), Jean de Dieu Moukagni-Iwangou a au cours de la conférence de presse animée ce vendredi 4 janvier à la Chambre de Commerce de Libreville, présenté le bilan de sa « contribution au service public de l’enseignement supérieur».

« Il s’agit premièrement de la réforme du système de nomination des recteurs des universités et des directeurs généraux des grandes écoles. Il s’agit deuxièmement de la mise en place des tableaux de bord des universités publiques, qui mettent en relief le phénomène d’engorgement au sein de l’enseignement supérieur.

Il s’agit troisièmement de la situation du corps enseignant au sein duquel, le quart des personnels assurant l’encadrement pédagogique dans nos universités et grandes écoles est en situation de présalaire, ou en attente de présalaire », a déclaré Jean de Dieu Moukagni-Iwangou.

Reconnaissant en effet que les universités du Gabon rencontrent de véritables problèmes dans leur fonctionnement et leur gestion, ce dernier a indiqué qu’une évaluation des moyens pour sortir de cette crise universitaire, a été effectuée, «un budget de 1200 milliards de France CFA est attendu pour pouvoir régler la situation de nos universités. Nous avons en effet besoin de mobiliser des ressources conséquentes pour pallier aux carences dorénavant connues. Maintenant, il appartient au gouvernement de trouver et dégager les moyens nécessaires et les partenaires qui pourront financer les différents projets qui leurs seront présentés ».

Pour le président de l’Union et solidarité (US) qui représentait l’opposition au sein du gouvernement d’Emmanuel Issoze Ngondet III, ses alter-égo de l’opposition «ont toutes les raisons du monde de se sentir fière » au vu des différents chantiers que ce dernier a eu à mener avec succès. « Pour le symbole, il était bien que l’opposition puisse se démarquer, c’est chose faite, pour le reste, c’est l’avenir qui en décidera ».

Chimène Okome

Journaliste

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