L’Union européenne en appuie dans la protection de la biodiversité et d’adaptation au changement climatique.

L’Université de Stirling, en étroite collaboration avec le Gouvernement gabonais, vient de publier une étude internationale, réalisée depuis 1986, sur l’impact du changement climatique sur les forêts tropicales d’Afrique centrale, en basant ses recherches sur le parc de la Lopé au Gabon.

« Cette recherche met en évidence comment le changement climatique mondial pourrait affecter les plantes et les animaux au niveau local, à travers une diminution de la production alimentaire forestière ».

Il s’agit ici de preuves que l’augmentation des températures enregistrées lors des 30 dernières années a un impact direct sur la nourriture disponible des éléphants du Parc de la Lopé en particulier et de l’Afrique Centrale en général. Ce manque de nourriture pour ces grands mammifères risque d’avoir des conséquences en chaîne sur les écosystèmes forestiers, mais aussi sur le rapport entre les hommes et la faune sauvage.

L’Union européenne (UE), partenaire de premier rang dans la lutte contre les effets du changement climatique, est préoccupée par ces menaces à long terme et soutient la protection de la biodiversité depuis près de 30 ans en Afrique Centrale à travers son programme emblématique ECOFAC. Cela renforce d’autant plus la légitimité du Pacte Vert (Green Deal), priorité de la nouvelle Commission pour son action intérieure, mais aussi pour sa coopération internationale, comme réaffirmé par sa Présidente Ursula Von der Leyen dans son discours sur l’état de l’Union le 16 septembre dernier.

L’Union Européenne se tient aux côtés du Gouvernement Gabonais pour poursuivre ses efforts de protection de la biodiversité et d’adaptation au changement climatique.

Paul Essonne

Journaliste

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