L’UE se mobilise pour célébrer la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes au Gabon.

La Délégation de l’Union européenne (DUE) au Gabon se mobilise dans le cadre de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, autour du thème mondial des 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre cette année « Orangez le monde : mettre fin dès maintenant à la violence à l’égard des femmes ! »

La campagne des 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre est un événement international annuel qui débute le 25 novembre, date de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et se poursuit jusqu’au 10 décembre, date de la Journée des droits de l’homme. Lancée par des activistes du premier institut international pour le leadership des femmes (Women’s Global Leadership Institute), elle est coordonnée chaque année par le Centre pour le leadership mondial des femmes (Center for Women’s Global Leadership). Elle sert de cadre stratégique aux personnes et organisations du monde entier appelant à l’action pour prévenir et éliminer la violence à l’égard des femmes et des filles.

La DUE co-organisera avec l’Institut Français du Gabon à cet effet le vendredi 03 décembre 2021 (9h à 12h) dans la salle 100 de l’IFG une table ronde « Regard croisées sur les réformes juridiques en faveur des droits des femmes gabonaises », animée par Nicole NGUEMA METOGO, experte genre, et Présidente de l’association « Agir pour le genre », avec la participation de panélistes de haut niveau: magistrats, parlementaires, sénateurs, journalistes, membres de la société civile, etc…). Cette table ronde permettra d’échanger sur les réformes prises en mars 2021 par le Gouvernement en faveur de la protection des droits de la femme.

Le Gabon est en effet signataire de plusieurs instruments internationaux œuvrant pour la promotion et la protection des droits de l’Homme en général et des droits fondamentaux de la femme en particulier, qui lui donnent obligation d’apporter des réponses aux nombreuses préoccupations et besoins particuliers des filles et des femmes.

En vue de renforcer le statut de la femme gabonaise et de la protéger contre toute formes de violences et de discrimination, le Gouvernement a adopté une série de réformes (révision du code civil, du code du travail, du code pénal) parmi lesquelles l’adoption de la loi sur les violences faites aux femmes.

La loi spécifique contre les violences faites aux femmes vient renforcer le dispositif juridique existant. Elle vise à prévenir, protéger et éliminer les violences et discriminations faites aux femmes, quelles qu’elles soient.

L’implication collective dans cette campagne d’activisme autour de la journée internationale de lutte contre les violences est l’occasion pour tous de réaffirmer l’importance d’une mobilisation collective contre les violences faites aux femmes dont 35 pour cent dans le monde ont subi au moins une fois des violences physiques et/ou sexuelles de la part d’un partenaire intime, ou de la part d’une autre personne.

Obone Flore

Journaliste

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *