Les artères de la capitale grouillent de monde depuis ce matin dans les principaux coins de ramassage des taxis. En cause, la mise en conformité des documents liés au transport en commun au centre d’immatriculation de la mairie de Libreville.
Les populations de Libreville se sont réveillées avec une gueule de bois en ce début de semaine. En effet, la mairie ayant accordé un délai de deux mois et 15 jours aux taximen pour se mettre en conformité au risque d’être arraisonnés. Conséquence, les taxis se font rares depuis deux jours, la plupart n’étant pas en conformité. Cette mise en conformité exige le payement de frais pour faire circuler un taxi, dont : 26 000 FCFA pour la quittance, 151 000 FCFA pour le numéro de portière et 110 000 FCFA pour la patente.
Toute chose qui a occasionné de longues files d’attente des usagers depuis hier, exclusivement à Libreville. « Vraiment je ne comprends rien depuis un temps dans ce bled ? Les taxis se font difficiles, le pain augmente sans raison » s’est exclamé un riverain visiblement pas informé de la mesure.
A l’avenir, la municipalité de Libreville devra souvent communiquer à l’avance lors de telles opérations qui vont causer un impact sur le quotidien des populations. Le manque d’information sur certaines opérations municipales donne souvent lieu à moult spéculations et autres interprétations.
Durant deux semaines, pour se rendre à leurs lieux de travail ou à leurs domiciles, les usagers devront s’armer de patience jusqu’au retour normal de la situation.