Au Gabon comme en Afrique, la valeur des investissements en capital-risque a quasiment triplé. Cet accroissement ne permet toutefois pas aux écosystèmes africains de rattraper l’Europe. L’écosystème gabonais poursuit sa croissance en 2022 : le Trésor public veut mobiliser 142 milliards de francs CFA sur le marché de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) au 4e trimestre 2022.
Cette opération portera sur des bons du Trésor assimilables (BTA) d’une valeur de 102,5 milliards de francs CFA dont 40,5 milliards de francs CFA au mois d’octobre, 30 milliards de francs CFA au mois de novembre, et 32 milliards de francs CFA au mois de décembre 2022. Ces BTA auront des maturités variant de 13 à 52 semaines. De plus, il y a deux obligations du Trésor assimilables (OTA) à travers lesquelles le Gabon va tenter de mobiliser une somme de 35 à 40 milliards de francs CFA (17,5 à 20 milliards pour chaque émission en novembre et en décembre) pour une maturité de 5 ans et 4 ans respectivement.
Généralement tracés sur des durées relativement courtes, les BTA demeurent une des voies les plus anciennes et les plus classiques de Financement des besoins de l’Etat par des ressources à court terme. Gérés par le Trésor public dans le but de moderniser la gestion des finances de l’Etat, les fonds collectés serviront au financement des projets d’infrastructures contenus dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT). Ce genre d’opération du Trésor public fait partie de la vie courante des marchés financiers.
Pour rappel, le Trésor public s’occupe des questions de financement de l’Etat. Sous l’autorité du ministère de l’Economie, elle propose et conduit les actions de la politique économique gabonaise. Pour l’exercice de ses missions, le Trésor public dispose du réseau des directions régionales du commerce réparties sur l’ensemble du territoire et du réseau des services économiques à l’étranger.