Lettre ouverte au Ministre de l’Éducation Nationale du Gabon.

Au regard de la recrudescence de la violence en milieux scolaires, Lamartine Nguema, citoyen engagé a tenu à interpeler la ministre de l’éducation nationale Camélia Ntoutoume afin que  des solutions idoines soient trouvées à ce fléau qui terni l’image du système scolaire gabonais. Nous vous livrons in extenso la lettre de Lamartine Nguema.
« Madame le ministre,
Je vous écris avec le cœur lourd et la conscience révoltée. Ce n’est plus un simple cri d’alarme, c’est un SOS pour notre avenir, pour nos enfants, pour notre nation. Ce qui se passe aujourd’hui dans certains établissements scolaires du Gabon est d’une gravité inquiétante.
Les salles de classe sont devenues des arènes de combat. Les élèves se battent, se filment, se droguent, insultent les enseignants, détruisent le peu de matériel mis à leur disposition. Où est passée l’éducation ? Où est passée la discipline ? Où est passée la dignité de l’école gabonaise ?
Les enseignants, censés être les piliers de la transmission du savoir, travaillent désormais dans la peur, dans la frustration, dans l’abandon. Ils se battent seuls, sans soutien réel, face à des classes devenues incontrôlables.
Autour des établissements, c’est la désolation : ordures entassées, insalubrité chronique, trafic de stupéfiants, insécurité… Comment pouvons-nous rêver d’un avenir meilleur pour notre jeunesse dans de telles conditions ?
Madame le Ministre, il ne suffit pas d’organiser des examens et de publier des statistiques.
L’Éducation, la vraie, commence par le respect, la rigueur, la présence, l’exemplarité. Il est temps d’agir, et d’agir fermement. Il est temps de :
• Restaurer l’autorité dans les établissements scolaires.
• Revaloriser et protéger les enseignants.
• Lutter frontalement contre la drogue, la violence et l’indiscipline en milieu scolaire.
• Mettre en place des programmes de sensibilisation et d’encadrement psychologique.
• Nettoyer et sécuriser les abords des écoles.
Nous ne voulons plus de discours. Nous voulons des actes. L’école gabonaise ne doit pas devenir une fabrique de délinquants. Elle doit redevenir un sanctuaire du savoir, un lieu de transformation positive.
Madame le Ministre, regardez cette réalité en face. Prenez vos responsabilités. L’histoire vous jugera.
Pour notre jeunesse, pour notre avenir, pour le Gabon.
Lamartine Nguema.

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