LETTRE OUVERTE: à André Patrick ROPONAT, frère de Jean Rémy YAMA car citoyens de la même nation gabonaise, sur la santé de son frère, Jean Rémy YAMA. Par Geoffroy FOUMBOULA LIBEKA MAKOSSO.

Monsieur André Patrick ROPONAT, Procureur de la République près du Tribunal de Libreville,

Je vous écris cette lettre ouverte parce que vous et moi avons une chose en commun : Le Gabon, ce magnifique pays qui au demeurant nous commande de le préserver chacun selon son champ de compétence.

Dieu vous a fait grâce d’avoir comme domaine de compétence, en qualité de Magistrat, de défendre la Justice pour le compte premièrement de l’Etat. Dieu m’a fait grâce à moi, en qualité d’acteur de la société civile, de défendre la Justice pour premièrement le compte des personnes victimes des injustices surtout venant de l’Etat.

Cette matinée de dimanche 12 juin 2022, quand j’ai reçu l’appel me situant sur la situation du Président Jean Rémy YAMA, votre frère, citoyen gabonais, lequel est affaibli comme jamais auparavant, lèvres sèches et blanchies, etc…j’ai tenu à vous faire cette lettre ouverte à cause du patrimoine commun qui est le nôtre : Le Gabon.

Monsieur, le 02 juin 2022, votre collègue Magistrat, le Juge Charlène Magallie MAKOBIA OYE, ordonnait de libérer provisoirement votre frère, citoyen gabonais comme vous Jean Rémy YAMA à cause de son état de santé critique ce, en levant le mandat de dépôt pur abus de confiance et escroquerie que vous avez demandé à émettre contre lui.

En réponse à votre sœur Magistrat, vous vous êtes opposé à voir votre frère, citoyen gabonais comme vous, recouvrer même provisoirement sa liberté pour qu’il puisse se soigner. Mieux, afin d’éviter que votre opposition ne reçoive une fin de non-recevoir auprès du Tribunal de Libreville, vous avez ouvert une nouvelle instruction auprès d’une autre juridiction qu’est la Cour Criminelle Spécialisée et obtenue aussitôt un nouveau mandat contre votre frère, citoyen gabonais comme vous Jean Rémy YAMA cette fois-ci pour les faits de détournements de fonds publics sur un dossier ayant en 2015 été audité par la Cour des Comptes.

Si l’objectif était tant de démontrer que votre frère, citoyen gabonais Jean Rémy YAMA est un détourneur de fonds : Le plus simple n’aurait-il pas été que vous rapprochez de la Cour des comptes, prendre le rapport de leur audit de 2015 sur la SCI Serpentin et sur cette base engager vos poursuites ?

Quel est l’intérêt d’ouvrir une nouvelle instruction comme si il n’en avait jamais existée avant ? Devrions-nous par là comprendre que la Cour des Comptes est complice de Jean Rémy YAMA de détournement de fonds publics vu qu’à la suite de son audit, aucune action judiciaire attestant d’un quelconque détournement n’a été signalée 7 ans après cet audit ?

Ainsi, sachant que la durée maximale de la détention préventive pour abus de confiance et escroquerie est de 6 mois et que celle liée au détournement de fonds auprès de la Cour Criminelle Spécialisée est d’au moins 2 ans, en ouvrant une nouvelle instruction auprès de la Cour Criminelle Spécialisée, vous vous assurez ainsi que même si Jean Rémy YAMA est déclaré innocent dans le cadre de l’abus de confiance et escroquerie par un Juge, il restera au moins pour 2 ans en prison avant d’être jugé ce, à cause du nouveau mandat de dépôt que vous avez obtenu auprès de la Cour Criminelle Spécialisée.

En gros, par cette nouvelle instruction, vous vous assurez plus que jamais, que votre n’ait aucune chance d’être libre et d’être jugé avant 2 ans. Ainsi, même s’il est déclaré innocent par cette Cour Criminelle Spécialisée après son procès, il aura été au moins maintenu en prison pendant 2 ans.

Monsieur André Patrick ROPONAT, tout comme votre frère, citoyen gabonais, Jean Rémy YAMA, vous menez des combats chacun dans son domaine de compétence. Quel est l’intérêt dans ce combat d’œuvrer pour que votre frère, citoyen gabonais, décède en prison de suite de la dégradation de son état de santé. Le Gabon, patrimoine que nous avons en commun, nous commande-t-il d’œuvrer à la mort d’un autre gabonais ?

Votre collègue Magistrat pour rappel a demandé de libérer Jean Rémy YAMA, pas pour qu’il passe des vacances ou autre chose, mais pour qu’il se soigne convenablement, car ce que je comprends par sa décision c’est qu’il est mieux de juger vivant et en bonne santé un frère, citoyen gabonais. Vous par contre par cet acte pensant qu’il est mieux de le juger en mauvaise santé ou mort.

Après avoir motivé sa radiation de la fonction publique par l’ouverture d’une enquête sur ses états de services, aujourd’hui le combat semble être de radier la vie de votre frère, Jean Rémy YAMA du territoire gabonais et de la terre, privant son épouse d’un époux et ses enfants d’un père digne.

En ce dimanche, jour saint pour les chrétiens, chacun est face à sa conscience. Mais ce dont j’en suis sûr, si le pire arrivait au Président Jean Rémy YAMA, c’est votre nom que l’histoire du Gabon retiendra comme le principal auteur de la dégradation de sa santé.

S’agissant de l’apnée du sommeil sévère diagnostiqué chez Jean Rémy YAMA en 2016 ce, juste au sortir de sa première incarcération, troubles respiratoires pour lesquels le Juge Charlène Magallie MAKOBIA OYE ordonne la libération de Jean Rémy YAMA pour se traiter, libération et par conséquent traitement médical auquel vous vous opposez ; le Dr Michael TWERY, Directeur du Centre National de Recherche sur les Troubles du Sommeil des Etats-Unies déclare dans le célèbre Journal SLEEP je cite : «l’apnée, ça ne vous tue pas d’un coup. Mais c’est un état qui dégrade votre santé au fil du temps». L’équipe de Recherche dirigée par Terry YOUNG de l’Université du Wisconsin à Madison déclarait à propos : «La mortalité cardio-vasculaire qui représente 26% des morts parmi les gens indemnes d’apnée, passe à 42% parmi les gens souffrant d’apnée sévère ». Jean Rémy YAMA souffre d’apnée sévère.

Une étude australienne indépendante portant sur 380 adultes âgés de 40 à 65 ans parue dans le Journal SLEEP, aboutit à la même conclusion. Cette dernière souligne que après 14 ans de suivi, environ 33% des participants souffrant d’apnée du sommeil étaient morts, alors que ce pourcentage n’était que de 6,6% dans le groupe présentant une apnée modérée, et de 7,7% dans le groupe indemne d’apnée. L’apnée est souvent traitée avec un appareil qui délivre de l’air en pression positive continue à travers le nez ou la bouche.

Selon l’étude américaine, le taux de mortalité des personnes ayant reçu ce traitement était réduit.

Ainsi, nous notons que vous, André Patrick ROPONAT, Procureur de la République, frère de Jean Rémy YAMA car ayant en commun la nation gabonaise, vous avez décidé de vous opposer à votre sœur et consœur Charlène Magallie MAKOBIA OYE, qui humainement, estime que Jean Rémy YAMA est votre frère à tous deux quelques soit le problème personnel qui semble avoir entre vous deux, au nom de cette fraternité partagée, s’il doit être jugé, il doit l’être vivant et en bonne santé quand vous, semblez avoir décidé à ce  qu’il soit jugé en mauvaise santé ou mort, en le privant de son appareil lui délivrant de l’air en pression positive continue à travers le nez ou la bouche tout en étant dans un milieu approprié.

Nous prenons acte, nous tous, vos frères et vos sœurs, car ayant en commun la Nation Gabon, nous observons tout en priant et en œuvrant auprès de nos frères et sœurs du Tribunal pour que votre frère, citoyen gabonais Jean Rémy YAMA recouvre en urgence sa liberté et se fasse soigner. En cas du pire, tous les enfants du Gabon sauront qu’un de leur frère, André Patrick ROPONAT, à qui Dieu a fait grâce d’être Procureur de la République a décidé d’œuvrer à la mort de son frère Jean Rémy YAMA. Nous remettons tous entre les mains de Dieu. Tout est vanité sur terre.

Geoffroy FOUMBOULA LIBEKA MAKOSSO, Acteur de la Société Civile, Cadet de Jean Rémy YAMA et André Patrick ROPONAT.

Paul Essonne

Journaliste

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