Le silence « éloquent » du PDG face à Scorpion.

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Eric Dodo Bougendza, secrétaire général du PDG.

Depuis l’arrestation des cadres, des ministres et d’anciens directeurs des sociétés parapubliques, proches de Brice Laccruche Alihanga, lui-même aux arrêts pour des malversations financières, l’opinion public s’étonne du silence de cathédrale du PDG.  Cette formation au pouvoir depuis 1968,  a  pourtant l’habitude  des déclarations  chocs à son siège de Louis dans le 1er arrondissement de la commune de Libreville, lorsque le gouvernement  initie des actions  de salubrité en tous genres.

Ce mutisme laisse-t-il penser qu’à Louis, les violons ne s’accordent plus avec le gouvernement ? Car, ne rien dire, c’est tout aussi  dire autrement. Mais cette gêne peut se justifier devant un partenaire politique, l’Ajev dont les cadres  qui vous ont  fait arracher des bastions considérées imprenables, notamment dans le Woleu-Ntem ?

Comment se montrer  hypocrite devant  un ami politique quand on sait que la bêtise à éviter en politique est la mémoire courte ?

Dans ce silence figure également les partis politiques, aussi bien de la majorité que de l’opposition, en dehors de la coalition pour la nouvelle république de Jean Ping et le BDP de Paskhal  Nkoulou, qui ont osé condamner les détournements  par les proches collaborateurs du président de la république Ali Bongo Ondimba durant sa période de maladie et de convalescence.

Outre les partis politiques, figure la société civile. Ni  Georges Mpaga  encore moins Marc Ona Essangui  pourtant assez incisifs contre le pouvoir, n’ont dit un mot sur ce  scorpion. Alors que le Kevazingogate et les autres détournements  ont fait l’objet d’une levée  de boucliers de leur part.

BLA aurait-il fait manger  tout le monde ? Les  pédégistes, la société civile, la diaspora à tel point que personne ne peut faire bouger les lèvres. Les députés de la majorité qui siègent  à cette troisième législature au Palais Léon Mba,  ont reçu certainement le soutien financier de l’ancien du tout puissant Brice Laccruche  Alihanga pour faire campagne.

N’a-t-on pas coutume de dire que  « La bouche qui mange ne parle pas ». Hier Maixent Accombessi, Ajourd’hui Brice Laccruche Alihanga, demain à qui le tour, certainement pas un membre de la famille présidentielle à vie.

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