Le SDG condamne l’appel à l’insurrection d’une frange de la société civile.

Les Sociaux Démocrates Gabonais(SDG), par la voie de son porte-parole Jules Esdras Mouhouloulou, ont fermement condamné l’appel à l’insurrection, émis par une frange société civile, dont certains  médias et réseaux sociaux en ont fait l’écho. C’était au cours d’un point de presse organisé ce lundi 04 mars au siège dudit parti situé à chantier moderne  dans le 6ème arrondissement de Libreville.

« En date du 1er mars, par le canal de certains média, le peuple gabonais a pu lire et entendre les propos appelant à l’insurrection de la part d’une caste de citoyens. Les Sociaux Démocrates Gabonais s’insurgent contre de tels agissements ; Alors que le Gabon poursuit son chemin démocratique, certaines personnes avides d’intérêts personnels se permettent de remettre en cause la force des ses institutions. Nous rappelons à toutes fins utiles que la Cour Constitutionnelle, dans ses missions régaliennes, a fait lecture du droit et a pris des dispositions en vue de la bonne continuité de l’Etat » a déclaré Jules Esdras Mouhouloulou en s’interrogeant sur l’identité réel de ceux que l’on veut pousser à la rue.

« Qui veut-on mettre dans la rue ? Est-ce le député qui bénéficie de l’immunité parlementaire et dont les enfants jouissent du passeport diplomatique, est-ce les membres de la société civile qui sont sous la coupole des représentations diplomatiques ou bien encore une fois ce sont nos fils des quartiers déshérités qui seront utilisés à des fins prétendument patriotiques ? Fort de cela les Sociaux Démocrates Gabonais mettent en garde tous les renégats obscures tapis dans l’ombre et qui veulent porter atteinte à notre vivre ensemble » a martelé le porte-parole du SDG.

Dans tous les cas le peuple n’est plus dupe. Il sait reconnaitre aujourd’hui les perfides trompeurs qui sèment le poison et rependent la peur. Il est plus qu’impérieux aujourd’hui de redéfinir le rôle de la société civil et de ses dirigeants qui chaque fois que l’occasion se présente font du tapage aux fins de bénéficier des largesses d’un pouvoir ou d’un système qui les nourrit. Le Gabon a besoin d’hommes et de femmes capables de proposer des solutions de sortie de crise et qui participent à la vie sociale et politique en restant intègres mais à Gabao, on connait qui chante le jour et va manger la nuit. Suivez notre regard.

Serge Kevin Biyoghe

Rédacteur en Chef, Journaliste-Ecrivain, Sociétaire de la SCAM (Société Civile des Auteurs Multimédias), membre de la SGDL (Société des Gens De Lettres), membre du SFCC (Syndicat Français de la Critique de Cinéma), membre de l'UDEG (Union Des Écrivains Gabonais).

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