Le président du Front Patriotique Gabonais, Gerard Ella Nguema a animée une conférence débat dimanche 03 mars à la chambre de commerce de Libreville. Il a été question de la situation inquétante que traverse le Gabon depuis le 24 octobre dernier date du début des problèmes de santé du Chef de l’Etat Gabonais. Revenant sur le thème retenu à savoir la Cour Constitutionnelle à-t-elle violée la loi fondamentale ( en ajoutant un alinéa à l’article 13 de la Constitution)?
Pour l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016, le président de la Cour Constitutionnelle ne pouvait pas annoncée la vacance de pouvoir, mais plutôt parlé d’une indisponiblité temporaire du président Ali Bongo Ondimba. Pourtant en cas de vacance de pouvoir pour quelques causes que se soient le premier fait constater à la Cour Constitutionnelle la vacance de pouvoir qui a son tour vérifie et le constate, selon l’article 13 de la Constitution. Il faut dire que c’est pour quelques causes que se soient qui posent problème parce que n’étant pas clarifiés.
« En ce qui concerne la vacance de pouvoir, le problème n’a jamais été posé à la Cour Constitutionnelle et le gouvernement n’a jamais posé la bonne question pour obtenir la bonne réponse à l’époque » a indiqué le président du FPG, Gérard Ella Nguema. Et ce dernier de poursuivre « le peuple n’a pas la bonne information, car les acteurs politiques gèrent le président comme un Otage, hors le peuple veut savoir si le chef se porte bien. Aujourd’hui, le peuple demande qu’on ramène au pays Ali Bongo Ondimba s’il se porte bien ! S’il ne va pas bien il faut que ceux qui ont la responsabilité utilisent les instruments, notamment le gouvernement et les acteurs politiques de l’opposition qui siège au Sénat et à l’assemblée nationale. La bonne question à la Cour Constitutionnelle devrait être la suivante : Ali Bongo Ondimba est-il en possession de ces facultés intellectuelles physiques et autres pour diriger le Gabon ? ».
Le Front Patriotique du Gabon envisage initier une caravane de l’interpoliation’’ la paix jusqu’au bout’’ au nom de la vérité pour le Gabon. Celle-ci concerne les communes d’Owendo, Libreville, d’Akanda et de l’arrière pays en vue de recueillir les avis des compatriotes sur la problématique actuelle du Gabon.