« Je fais un rêve… »
Gabonaises, Gabonais, chers compatriotes,
L’élection présidentielle du 12 avril 2025 est désormais derrière nous. Elle n’est plus une projection, elle est devenue une réalité historique, une borne politique fondatrice. Une page s’est tournée, une autre s’écrit : celle du travail, de l’unité retrouvée et de la reconstruction nationale.
Et dans le silence de ma conscience de citoyen engagé, je fais un rêve…
Un rêve éveillé, un rêve lucide, un rêve gabonais.
I. Je fais un rêve… d’unité et de réconciliation nationale
Dans mon rêve, j’ai vu les huit candidats à l’élection présidentielle se retrouver, non pas pour contester, mais pour se serrer la main, s’embrasser fraternellement, avec la grandeur d’âme des bâtisseurs de paix.
J’ai vu les sept candidats non élus féliciter, avec dignité, le Président élu Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA.
Je fais un rêve où les divergences politiques cessent d’être des murs et deviennent des ponts.
Je fais un rêve où les sourires des adversaires politiques deviennent les prémices d’un dialogue sincère.
> « Quand les toits se touchent, les cœurs doivent s’écouter. » (Proverbe africain)
Ce rêve prend racine dans notre terre gabonaise, car l’unité n’est pas un luxe, mais une nécessité vitale. Elle est la condition première de tout développement durable, de toute souveraineté digne.
II. Je fais un rêve… d’une rupture psychologique et politique
J’ai vu, dans mon rêve, un peuple qui choisit de rompre avec la résignation.
Un peuple qui rejette les fatalismes hérités, qui bannit la culture du « toujours perdu d’avance ».
Je fais un rêve d’un Gabon où les jeunes ne rêvent plus d’exil, mais d’engagement.
Où les femmes se lèvent comme bâtisseuses de l’avenir.
Où les élites servent sans arrogance et écoutent sans mépris.
> « Lorsque souffle le vent du changement, certains construisent des murs, d’autres des moulins. » (Proverbe chinois)
Je fais un rêve où l’on remplace les privilèges par les responsabilités.
Où la politique devient un sacerdoce, un service, une foi agissante en la patrie.
III. Je fais un rêve… de reconquête souveraine
Dans mon rêve, le Gabon reconquiert sa souveraineté économique.
Il valorise ses ressources, transforme ses matières premières sur place, crée de la valeur localement.
J’ai vu des jeunes créateurs, des artisans, des ingénieurs, des cultivateurs, qui bâtissent l’économie nouvelle du Gabon.
Un Gabon qui croit en ses talents, qui investit dans ses forces vives.
> « Le meilleur moment pour planter un arbre était il y a vingt ans. Le deuxième meilleur moment, c’est maintenant. » (Proverbe chinois)
Je fais un rêve où nos langues, nos traditions, nos cultures deviennent des leviers de développement.
Un rêve où le sport devient un ciment social, une fierté nationale.
Un rêve d’un Gabon debout, fier et respecté.
> « L’arbre ne rejette pas ses racines, même sous la pluie. » (Proverbe africain)
De la vision au chantier national
Ce rêve n’est pas un simple idéal. C’est un appel.
Un appel à l’effort, à la foi, à l’action.
Le 12 avril 2025 a marqué le début d’un renouveau. L’élection est terminée, mais la Nation, elle, continue de s’écrire chaque jour.
Oui, je fais un rêve… et je sais que vous êtes nombreux à rêver avec moi.
Mais désormais, il ne s’agit plus de rêver seulement. Il faut construire.
> « Seul on va vite, ensemble on va loin. » (Proverbe africain)
Debout, Gabonaises et Gabonais !
Ensemble, bâtissons cette République nouvelle, forte, inclusive, juste et souveraine.
Faisons du rêve gabonais une réalité vivante et durable.
Par Francis Edgard SIMA MBA
Géopolitologue / Géostratège Consultant International MCCA – Analyste Politique.
1e Vice-président/ Porte- parole du Mouvement des Citoyens du Gabon (MCG).