Le DAF de Pizolub sanctionne un agent cadre pour avoir porté un chapeau.

L’affaire poursuit son bout de chemin dans la ville du pétrole Port-Gentil. Là-bas, Guy Geslyn Émane Nze, chargé d’études au service des ressources humaines de la Direction générale de Pizolub, est en voie d’être licencié de ladite société sous l’impulsion de Michaël Robert Aworet Azizet, directeur administratif et financier de ladite société. Au cœur de cette sanction incompréhensible du point de vue juridique et même réglementaire, un simple port de chapeau.

Selon le récit déroulé le lundi 25 janvier dernier et rapporté par confrère Gabon Media Time (GMT), un jeune homme qui répondrait au nom de Guy Geslyn Émane Nze serait « harcelé » son supérieur hiérarchique qui lui reprochait le fait d’avoir porté un chapeau dans l’enceinte de la société Pizolub, spécialisée dans la fabrication et la vente de lubrifiants et produits dérivés au pétrole.

En réaction, sœur Michaël Robert Aworet Azizet aurait décidé de mener la vie dure au jeune homme de la vingtaine sus cité. D’ailleurs, le Directeur administratif et financier de Pizolub a informé le concernant de sa sanction après l’avoir privé de son bureau. « À compter de ce jour, le chargé d’études Guy Geslyn Émane Nze ne fait plus partie du service des ressources humaines », a-t-il indiqué dans une note d’information parvenue à notre rédaction.

Non sans annoncer à sa victime le nouvel endroit qui lui servira d’espace de travail désormais.« En attente de la nouvelle affectation, il est demandé d’occuper le réfectoire (Salle Divaga)  », a conclu Michaël Robert Aworet Azizet. Une sanction qui ne repose malheureusement sur aucune base légale ni réglementaire. Pourtant, le jeune agent est depuis mis en marge de ses activités régaliennes.

Face à cette incompréhension manifeste, il était judicieux de tenter de percer le mystère en identifiant la racine du mal. Apprend-t-on d’une source interne que l’agent « arbitrairement sanctionné » serait le fils de l’ancien Directeur général de ladite société aujourd’hui diabolisé. Est en donc une chasse aux sorcières masquée derrière des motifs fallacieux ? Pour l’heure il ne s’agit que d’hypothèses évoquées par des personnes au fait de l’affaire.

De son côté, le jeune cadre se serait tourné vers la direction provinciale de l’Inspection du travail afin de solliciter un arbitrage équitable dans ce différend. Dans sa lettre de dénonciation, il n’ira pas par 4 chemins pour présenter les faits. Il y révèle que le lundi 25 janvier 2021 il serait arrivé à son lieu de travail. Au passage du Directeur général et du DAF, Guy Geslyn Émane Nze, retire son couvre-chef en guise de respect. Malgré ce geste le DAF se serait senti vexé et aurait entrepris de réagir. La suite est connue de tous : levée de fonction et placardisassion au réfectoire de la société. Nous y reviendrons !

Paul Essonne

Journaliste

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