Rien ou presque ne se résumait par rapport au nombre d’élus présentés par chaque formation politique qui présentait les candidats. Petit rappel, l’Union nationale avait 11, le PDG 14, Les Démocrates 7, la coalition RPG/Indépendant 2. Les trois candidats en lice étaient Alain Mba Nze (FPG), Bertin Akoue Mvone (Un) et Thomas Eyene Obame (PDG). La chance était de tous les côtés, pour ces trois prétendants à l’écharpe de sénateur pour succéder au mandat gardé par un indépendant.
Le PDG est resté vigilant de peur de perdre cette élection comme ce fût le cas en 2014, d’où le conseiller municipal de l’époque, Augustin Ndong Mba avait sciemment ignoré de bien remplir une procuration, ce geste était suffisant de faire perdre l’écharpe de sénateur au candidat de son parti, le PDG Jean-Benoit Nze Mba.
L’une des plus grandes interrogations au sortir du scrutin du 30 janvier dernier est que nombreux n’ont pas pu comprendre la fuite en grand nombre des élus de l’Union nationale -opposition radicale, qui pourtant nourrissaient un grand espoir pour le candidat investi par leur parti, Bertin Akoué Mvone. Celui-ci comptait tellement sur son statut d’ancien chauffeur de feu André Mba Obame, AMO pour les fanatiques. Alors que le PDG, parti au pouvoir qui lui se présentait avec 14 conseillers obtenu lors des locales de 2018, curieusement ce dernier s’est retrouvé avec 22 voix après dépouillement de l’urne. Alors que chacun des 2 autres candidats a obtenu 6 voix. Que s’est-il réellement passé la veille afin d’en arriver là ? Cette question reste encore pendante sur les bouts des lèvres de certains ressortissants de Medouneu, ainsi que ceux du département du Haut-Como.
