Plusieurs quartiers de Libreville et ses environs sont dans le noir total, depuis des mois. Les responsables du Conseil national de l’eau et de l’électricité (CNEE), qui devrait assurer au nom et pour le compte de l’Etat, l’exécution du service public lié à la gestion des réseaux d’eau et d’éclairage public, semblent aujourd’hui se contenter des milliards de francs CFA injectés par l’Etat dans ce secteur.
Le secteur de l’énergie, notamment celui de l’éclairage public, ne serait plus une priorité pour le gouvernement. C’est en tous cas, le triste spectacle qui se dégage en sillonnant les rues de Libreville. Dans le grand Libreville et ses environs, l’éclairage public est un problème qui préoccupe les populations environnantes. Les quartiers de Libreville sont dans l’obscurité totale. Du coup, se déplacer dans ces quartiers devient de plus en plus difficile, surtout pour les populations des quartiers périphériques.
Les employés des entreprises dont les heures de ramassage du personnel se font aux environs de 5 heures, sont devenus la cible des agresseurs qui écument la ville tels des sangsues.
Pourtant, l’Etat met d’importants moyens financiers pour permettre aux villes du Gabon, d’avoir l’éclairage public, dans leurs différents quartiers.
Libreville et ses quartiers qui sont la vitrine du pays étant en manque d’éclairage public, n’est –il pas encore venu le moment de repenser les missions du CNEE ? Que dire du budget alloué à cette structure qui n’est que l’ombre d’elle-même ? En effet, si elle semble opérationnelle dans les quartiers résidentiels, tels que la sablière, camp de gaule, glass, louis, et autres, on observe toutefois qu’elle est moins présente dans les quartiers périphériques comme la zone du P.k12-BIKELE, Nzeng- Ayong au niveau du dispensaire et du commissariat, mais également au chantier moderne et à Melen, des quartiers qui sont plongés dans le noir depuis des mois.