Vidéos obscènes dans les réseaux sociaux : Sandrine Nguemebe donne son point de vue.

Ma Réflexion Spontanée. Un peu long comme texte. Je vous prie de terminer votre lecture. De la responsabilité des adultes dans la gestion/Le fonctionnement des établissements scolaires.

A Libreville, nous avons des établissements qui ont une population estudiantine très élevée.

Je dis souvent que le lycée Technique, le lycée Mba et autres sont à l’image des provinces et les chefs de ces établissements comme des gouverneurs et préfets. Si certains cartésiens pensent que l’on parvient à maîtriser en même temps tous ces élèves dans ces établissements, c’est qu’ils ignorent le flux, la dynamique, l’esprit de ces grands établissements.

Aujourd’hui, les élèves/enfants sont très sollicités. Ils sont les meilleurs clients de la téléphonie mobile. Ils sont très sollicités au moment des scrutins par les politiciens. Ils sont très sollicités par certains artistes… Bref. Nous, les adultes, les perturbons, les  »embrouillons » si souvent dans leur équilibre. Je ne parle même pas de tous ceux qui se font appeler  »coaches » dans les réseaux sociaux (n’ayant aucun diplôme en Psychologie, Sociologie…). Seigneur ! Ce constat amer me fend le cœur.

Par ailleurs, les responsabilités sont partagées. Trop de parents d’élèves débonnaires, qui ont abandonné leur rôle de parents d’élèves, trop d’enseignants distants des disciplines qu’ils enseignent, trop de chefs d’établissements sans vision…

Dans tous les cas, il faut suivre, il faut des sanctions, il faut de la discipline, il faut un accompagnement exemplaire, il faut que les élèves aient des référents autres que ceux qui les aliènent hic et nunc. Enfin, il faut en urgence des activités qui les occupent. Hors des établissements, ils créent leurs propres activités (alcool, drogue, sexe, tabac…) puisque dans les établissements il n’y a plus de vie (en dehors évidemment des salles de classes), plus de dynamique, plus d’activités socio-éducatives, plus d’esprit de groupe et de dépassement de soi…. Rien. Même  »Rien », y a pas. Même  »y a pas », y a pas !

Que faire dans ces conditions ?

Soyons des modèles exemplaires pour nos enfants dans la cellule familiale.

Soyons des modèles exemplaires pour nos élèves en situation classe.

Soyons des modèles exemplaires pour nos apprenants dans les établissements scolaires.

Soyons des modèles exemplaires pour nos élèves dans la gestion de l’Etat.

DONNONS LEUR À VOIR AUTRE CHOSE.

DONNONS LEUR À VOIR LA QUALITÉ.

DONNONS LEUR À VOIR LA RIGUEUR.

DONNONS LEUR À VOIR LA COMPÉTENCE.

OFFRONS-LEUR L’ESPRIT D’ABNÉGATION.

OFFRONS-LEUR LES PRINCIPES MORAUX QUI FONDENT UN ETAT, UNE NATION…

Face à ces manquements l’enseignante et femme politique a fait quelques propositions autorités.

1- la mise en place d’une brigade cybernétique à l’Education Nationale

2- le renforcement des vigiles dans les établissements à forte densité humaine

3- la réactivation des clubs dans les établissements scolaires

4- la redynamisation des Coopératives scolaires

5- l’établissement des critères de sélection et évaluation de la moralité des membres des administrations scolaires (Proviseurs, Principaux, Censeurs, Surveillants généraux et Intendants)

6- faire le point des manuels scolaires et inciter les apprenants à la recherche et la lecture

7- la mise en place des animations culturelles, sportives et pédagogiques en collaboration avec les partenaires sociaux et ambassades

8- Une campagne d’explication à l’endroit des élèves sur les Droits et les Devoirs des apprenants en milieu scolaire

Je pourrai compléter ces différentes propositions.

Pour l’Avenir de notre jeunesse, aucune fin n’est une finalité.

Ikoundi Nguema

Journaliste

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