L’AFD : complice de détournements de deniers publics au Gabon ?

La question est sur toutes les lèvres depuis que des associations gabonaises, ont introduites des plaintes contre cette agence de développement en France. Des plaintes qui devraient permettre de faire la lumière sur les conditions d’octroi des prêts de l’AFD à l’Etat gabonais.  

C’est le journal en ligne jeune Afrique qui vient de dévoiler ce problème qui oppose aujourd’hui, la France aux Associations gabonaises. La France très protectrice des Etats africains francophones, refuserait de dévoiler devant le tribunal administratif de Paris,  les conditions d’octroi des prêts de l’AFD à l’Etat gabonais. La société civile gabonaise, parle d’un peu plus de 150 milliards de francs CFA de prêts accordés au Gabon. Un montant qui donne le tournis à ces Associations représentées par l’association ‘’Eveille Toi Gabon’’.

En effet, ces dernières années, les différents financements de l’Agence Française de développement (AFD) au Gabon, ont suscité des questionnements, nombreux sont les Gabonais qui se sont souvent posé la question de savoir si, véritablement ces financements étaient suivis par l’Etat français. Car, nul ne comprenait comment l’Etat français pouvait continuer à financer des infrastructures et des projets, quand bien même les premières infrastructures ne sont jamais sorties de terre.

C’est donc des zones d’ombre que l’association ‘’Eveil Toi Gabon’’  tente d’éclairer, pour savoir comment sont utilisés ces milliards injectés dans le pays pour la construction des infrastructures et la relance de l’économie.

Le 19 août 2018, l’association ‘’Eveil Toi Gabon’’, a déposé une plainte par l’avocat français William Woll contre l’Agence française de développement (AFD), visant les prêts qu’elle avait accordés en novembre 2017 et en juin 2018 au Gabon. Car, selon les personnes qui pilotent les opérations juridiques, les activistes Alain Ogouliguendé et Jean Jacques Bourdette, ces financements n’auraient pas eu pour objet de concourir au développement du Gabon. Mais plutôt le maintien par le gouvernement du Président de la République, Ali Bongo. Une certitude des membres de la société civile qui donne désormais des sueurs froides aux autorités françaises. Surtout que, les médias africains ont souvent dénoncé cette façon de faire de l’Agence Français de développement. Raison pour laquelle cette agence est considérée comme étant complice de cette mauvaise gouvernance et gestion des états africains francophones.

Ikoundi Nguema

Journaliste

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