La société et les communautés à la rescousse des parents passifs.

Bien que chaque famille s’efforce de bien éduquer leurs enfants, la société a elle aussi son rôle à jouer en participant à l’éducation des enfants, qui ont des contacts incessants avec le monde extérieur.

Chaque année, les journaux et les réseaux sociaux sont truffés d’articles qui nous font étalage du comportement dégradant des jeunes hors de leurs foyers respectifs. Ce comportement se caractérise souvent par la violence verbale (utilisation de mots ou expressions grossières), la violence physique (jeux brutaux, bagarres), le visionnage des vidéos à caractère pornographique, la modification du modèle de la tenue scolaire, parfois trop courte, ou trop ‘’slimée’’. Malheureusement, ces comportements asociaux venant des jeunes ont lieu parfois sous les yeux d’adultes qui se contentent de regarder, ou de passer leur chemin. Ces derniers, justifiant leur attitude par « Ce sont les enfants des autres ».

Or, le comportement désobligeant d’un enfant doit interpeller tout le monde, la société que nous sommes, la communauté que nous formons. Autrefois, l’éducation d’un rejeton était l’affaire de tous, où un voisin pouvait réprimander les enfants d’une voisine, sans que ce dernier ne soit contrarié. Et les enfants grandissaient avec les bonnes manières. Aujourd’hui, force est de constater que les enfants se comportent avec désinvolture envers les adultes qui, ont perdu de leur autorité et de leur crédibilité. C’est ainsi que la mauvaise graine s’est rependue en produisant le germe de la discorde.

Il serait temps que la société se ressaisisse en reprenant ses responsabilités face à l’éducation des enfants. Que les uns et les autres en fassent une affaire collective.

Obone Flore

Journaliste

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *