La BGFIBank doit rembourser la somme de 1.499.182.155 FCFA à l’Etude Alfred Bongo Ondimba au risque de voir ses biens saisis.

C’est une décision de la Cour d’appel après la disparition d’un montant de 1.499.182.155 FCFA du compte de l’Etude Alfred Bongo Ondimba dont le compte se trouve à la BGFIBank qui jusqu’à présent ne donne aucune explication à son client par rapport à ce que l’on pourrait qualifier de vol et en plus refuse d’exécuter une décision de justice. La voix du droit risque de s’appliquer si BGFIBank refuse de rembourser.

Au cours de cette conférence de presse tenue le mardi 22 novembre 2022 au quartier Damas, Me Pie Makanga Missamou, avocat conseil de l’Etude Alfred Bongo Ondimba, est revenu sur la décision de justice qui condamne BGFI Bank « la Cour d’appel de Libreville, a rendu sa décision imputant BGFI sur la disparition le 13 mars 2015 d’un montant d’environ 1, 5 milliard de FCFA du compte de l’Etude Alfred Bongo Ondimba ».

L’avocat s’est également appuyé sur le dispositif de la Cour d’appel lors de sa décision du 11 août 2022 « vue l’arrêt du 25 janvier 2022 qui a déclaré recevable en la forme l’appel interjeté par l’Étude Alfred Bongo Ondimba et confirmé au fond le jugement du 05 janvier 2021 y évoquant la disparition de la somme 1.499.182.155 FCFA du compte de l’Etude Alfred Bongo Ondimba incombe à la BGFI ».

Aussi, au regard de l’image qui a été ternie dans cette affaire, la Cour d’appel « condamne BGFIBank à payer à l’Etude Alfred Bongo Ondimba la somme de 1.499.182. 155 FCFA à titre principal et celle de 800 millions de FCFA à titre de dommage et intérêt ».

Ce procès entre le notaire Alfred Bongo Ondimba et BGFIBank a duré 7 ans. Ce dernier avait remarqué que l’argent de plus d’un milliards de francs CFA était souscrit de son compte et ce de manière frauduleuse sans la moindre explication.

La Cour d’appel vient de donner raison à l’Etude du cabinet Alfred Bongo Ondimba, malheureusement et d’après Me Makanga Missamou, BGFIBank refuse d’exécuter la décision de justice. Et l’avocat de poursuivre  « BGFI a essayé d’avoir un sursis en exécution qui a été rejeté et donc l’exécution se poursuit et certains éléments du patrimoine de la banque commencent à faire l’objet de saisi», a-t-il conclu.

Paul Essonne

Journaliste

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