Jean Claude Obiang Mba apporte son soutien à l’Association des Commerçantes de Nzeng- Ayong.

Pour avoir été très impliqué dans le règlement de plusieurs malentendus entre les populations de différents quartiers de Nzeng- Ayong dans le 6e arrondissement de Libreville et les autorités,  Jean Claude Obiang Mba a été une nouvelle fois sollicité par les commerçantes du marché de Nzeng- Ayong, le jeudi 6 novembre dernier.  Au menu des échanges, les  difficultés traversées par ces femmes depuis l’apparition de la pandémie du COVID-19.

En effet, depuis l’apparition de cette crise sanitaire,  les commerçantes du marché de Nzeng ayong, n’arrivent plus à joindre les deux bouts. Les différentes mesures qui ont été prises par les autorités pour permettre aux populations quelques soit la classe sociale, de tenter de faire face à la crise sanitaire, tels que les kits alimentaires, les bons d’achat ou les aides du Coordonnateur des affaires présidentielles ne sont jamais arrivées au marché de Nzeng-Ayong. Une situation qui laisse penser que le gouvernement ne se préoccupe pas de la condition des femmes commerçantes de Nzeng Ayong. Dans la mesure où, dans d’autres marchés de la capitale, ces mesures d’accompagnement ont bel et bien été reçues par les commerçantes. Est-ce un oubli du gouvernement ? Ces mesures d’accompagnement, ont- elles pris une autre destination ? Autant de questions que l’Association des femmes commerçantes de Nzeng- Ayong souhaite obtenir des réponses. Ne sachant pas à qui s’adresser pour avoir des bonnes réponses, ces dernières se sont rapprochées de Jean Claude Obiang Mba, pour qu’il soit leur intermédiaire auprès des autorités. Car, selon la représentante des commerçantes « le pays traverse une situation économique difficile.  Aujourd’hui dans le pays, si tu n’as pas de longs bras tu ne peux rien avoir. Nous sommes des veuves, nous avons des problèmes dans nos familles, mon époux  à la prostate je n’ai pas d’argent pour le traiter, c’est difficile ici au marché.  C’est pourquoi, nous avons sollicité notre fils Jean Claude Obiang Mba, qui a l’habitude de le faire pour d’autres associations, pour qu’il soit notre intermédiaire, auprès des autorités », a affirmé Odile Evouara, responsable des femmes  commerçantes. Un avis partagé par d’autres commerçantes qui pensent que, « Nous sommes oubliés ici au marché de Nzeng- Ayong, lors de chaque élection nous posons les mêmes problèmes aux personnes qui viennent solliciter  nos voix. Malheureusement, l’élection terminée ces derniers nous tournent  le dos. Nous voulons une personne qui peut nous aider. Bientôt la rentrée des classes,  depuis l’apparition du COVID-19 nous ne vendons pas, c’est difficile en ce moment au marché. Je vis seule, j’ai 5 enfants comment je vais faire pour payer leurs scolarités. Si on peut nous permettre d’obtenir des crédits ce serait une bonne chose. Nous pourrions rembourser un peu un peu, pour nous permettre d’assurer la scolarité de nos enfants », a expliqué Akele Chimène femme commerçante de Nzeng Ayong.

Odile Evouara (debout), responsable des femmes commerçantes

Des préoccupations que Jean Claude Obiang Mba, a dit transmettre d’ici quelques jours, aux différentes autorités compétentes, pour voir dans quelle mesure des entretiens ou échanges avec ces derniers peuvent se faire. « J’ai été sollicité par l’association des femmes commerçantes de Nzeng Ayong, elles estiment avoir été oubliées lors de la distribution des kits alimentaires, elles affirment aussi, qu’ils y a beaucoup de veuves au marché de Nzeng-Ayong, qui ne sont malheureusement pas pris en compte. Je vais faire fort de relayer auprès des autorités ce qu’on vient de me  dire. Il faut rappeler qu’elles se sont inspirées de ce qui s’est passé avec les Associations des agriculteurs de Nzeng- Ayong. Je pense que c’est la façon dont le problème des agriculteurs a été réglé, qu’elles veulent également qu’on règle leurs problèmes. »

C’est donc une rencontre très enrichissante pour Jean Claude Obiang Mba, qui depuis quelques années, met à la disposition des populations et des Associations du 6e arrondissement son savoir-faire, mais également son soutien pour éviter des conflits inutiles avec les autorités.

Ikoundi Nguema

Journaliste

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