C’est la décision que vient de prendre le Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique, du transfert des technologique, de l’éducation nationale chargé de la formation civique, Daouda Mouguiama. Dès ce mois de novembre 2020, tous les bacheliers passeront un test d’orientation qui les aidera à identifier les métiers en adéquation avec leur personnalité.
Les bacheliers de la session 2020, vont devoir faire très attention à leurs comportements et aux choses qu’ils affectionnent car, cela devrait déterminer leurs métiers pour les années à venir. Selon le communiqué du ministère de l’Education Nationale, les bacheliers indiqueront leurs choix d’études sur la nouvelle plateforme SYGOR (système gabonais de gestion de l’orientation) créée à cet effet. SOSUP (secrétariat d’orientation scolaire, supérieure et professionnelle) se chargera d’analyser les vœux d’études formulés par les bacheliers dans le SYGOR et prendra une décision concernant chaque bachelier.
D’après ce même communiqué, pour 2020 la nouvelle procédure d’orientation se déroulera comme suit : du 04 au 09 / 11/2020, publication des convocations des bacheliers pour la passation des tests d’orientation sur le site « https:/www.sygor.org/convocation ». Les tests se dérouleront dans la zone du grand Libreville, dans les salles informatiques situées à Akanda, Libreville et Owendo.
Du 10 au 23 /11/2020 accompagnement des bacheliers sessions 2020 à la construction de leur projet professionnel par les conseillers d’orientation et psychologues. Du 1er au 11 /12/2020, analyse des choix d’orientation des bacheliers par SOSUP. Du 14 au 15 /12/2020, publication des résultats. Du 16 au 23 / 12 / 2020 traitements des recours.
Ce nouveau programme éducatif, pourrait bien provoquer des grincements de dents. Car, nombreux sont les Gabonais qui se posent la question de savoir, pourquoi en pleine pandémie du COVID19, Dadoua Mouguiama cherche à effectuer un test d’orientation aux élèves ? L’Etat a-t- il les moyens financiers nécessaires pour accompagner ces élèves qui auront des idées novatrices ? Autant de questions, auxquelles s’ajoutent celles liées aux difficultés structurelles et fonctionnelles dont souffre le système éducatif gabonais.
Si le Ministre souhaite donner une nouvelle dimension à l’école gabonaise, qu’il commence d’abord par régler les petits problèmes liés au nombre d’élèves par classe et par table banc. Mais également, celui lié au dysfonctionnement et à l’insalubrité des établissements du Gabon, en lieu et place des copier-coller des tests d’orientation du système éducatif des pays développés.