Il est temps pour les Gabonais de changer de paradigme: vers une économie patriotique.

Pour préserver sa culture, une révolution économique est nécessaire au Gabon. Il est temps que les Gabonais créent leurs propres commerces avec leurs produits locaux. Ils ne peuvent pas continuer à être nourri par des Libanais et autres arabes. Il est temps que chaque Gabonais crée une boutique 100% gabonaise dans son quartier, sa ville ou sa province.

 En effet, le Gabon doit stopper ce cancer de la fuite de ses capitaux vers l’étranger et cette horreur de la malbouffe par un empoissonnement massif avec des produits surgelés et avariés. Les Gabonais doivent organiser leurs propres mécanismes de production, transformation, transport, commercialisation et distribution.

Du poisson salée

Ainsi, le Gabon doit dicter à tous les commerces détenus à 99% par les étrangers de commercialiser ce que les populations gabonaises consomment c’est à dire ses produits locaux tels que : La carpe de Lambaréné et le poisson de Mayumba en lieu et place de la carpe de très mauvais gout chinoise ou les poissons surgelés du Brésil ; Le manioc de Franceville, Oyem, Mouila en lieu et place du manioc du Congo ou du Cameroun ou encore du riz de Chine.

Pourtant, le Gabon a les moyens de produire sa propre viande et ses propres fruits. Il suffit que chaque village ait un élevage et un verger communautaire dont la commercialisation des produits participerait à la réalisation des projets locaux.

Le Gabon est riche, par sa terre, sa foret, et son eau. Il y’a de l’espace donc c’est aux populations de trouver la volonté et l’ambition. Les choses ne peuvent pas continuer ainsi avec des boutiques détenues par des Libanais à chaque coin de rue. C’est de la dignité et du bon sens. Ceci n’est pas un message xénophobe mais un cri d’alarme patriotique et traditionaliste.

Paul Essonne

Journaliste

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