L’implantation de la nouvelle usine est prévue au lieu-dit à Ntoum dans la province de l’Estuaire. Face à une ressource en eau qui devient fragile et rare, la nouvelle station de traitement et d’adduction d’eau potable proposera-t-elle des solutions techniques qui améliorent la performance et la sécurité des installations, la surveillance des nappes d’eau souterraines, le contrôle renforcé des pollutions ?
Cet investissement répond aux besoins quotidiens des habitants, l’eau qu’ils consomment chaque jour au robinet. Car, avec le temps de roulement, la population augmente, ce qui augmente directement la consommation d’eau douce. Rappelons que différents plans d’eau et réservoirs naturels constituent des ressources vitales en eau douce pour les zones municipales. L’eau recueillie dans les masses d’eau naturelles et les réservoirs est traitée chimiquement et est adaptée à la consommation humaine et à d’autres activités régulières. Des milliards de litres d’eau sont transmis des usines aux secteurs municipaux. L’objectif principal est de fournir une eau potable saine et propre aux habitants de la zone urbanisée.
Aussi, dans une logique de surveillance des niveaux de la nappe et pour une utilisation raisonnée de la ressource en eau, l’usine devra produire une eau dont la teneur maximale en nitrates sera de 25 mg/l, au regard des 50 mg maximum réglementaires, et les forages devront être équipés de piézomètres dont les informations seront enregistrées et retranscrites informatiquement grâce à un système centralisé de télégestion.