Dans l’éditorial du mercredi 19 mai, le mouvement tropctrop parle d’imposture en imposture, de petit mensonge local en gros mensonge international dans selon eux un Gabon qui s’enfonce dans les abysses de la pure bêtise en faisant adhérer le Gabon dans le Commonwealth.
Pour le mouvement tropctrop parle de tentative de mystification tout en se posant la question de savoir: de quels atouts dispose le Gabon actuel pour prétendre intégrer le Commonwealth ?
Le mouvement revient sur l’adhésion de cette organisation internationale comme le Commonwealth, qui exige du pays demandeur la présentation d’un dossier solide par lequel il apporte la preuve à la fois de sa capacité et de sa volonté à partager les valeurs communes à l’ensemble des pays qui composent ladite organisation.
Rappelons que le Commonwealth est essentiellement composé de pays ayant un lien historique avec le Royaume-Uni à l’exception du Mozambique et du Rwanda (devenu membre en 2009).
Rappelons aussi que le Rwanda, qui est un pays de tradition francophone, a demandé son adhésion au Commonwealth en 2006 pour, entre autres, « faire payer » à la France sa responsabilité dans le génocide qui a ravagé ce pays d’Afrique de l’Est en 1994.
Le mouvement tropctrop part d’interrogation en interrogation à supposer que le Gabon présente effectivement une candidature, sur quoi reposerait-elle ? La dette abyssale ? Le trucage des élections ? La destruction du système éducatif ? La corruption endémique ? La violation massive et permanente des droits de l’Homme ?
Sur quelle(s) réalité(s) reposerait cette supposée candidature ? A nos yeux, il n’y a AUCUN élément qui permettrait d’accueillir favorablement la candidature du Gabon.
Pour des gens normaux, il est impossible de comprendre que tout un pays plonge dans le néant par la seule volonté d’une poignée de personnes qui n’ont aucun sentiment de bienveillance, ni pour la patrie, ni pour le peuple. Il est difficile de comprendre comment des Gabonais peuvent mépriser autant leurs compatriotes au point d’être à la solde d’une chimère. Comment arrive-t-on à cela sans aucun état d’âme ?
Ainsi, le dit mouvement s’appui sur des exemples : il suffit de voir comment ils ont torpillé, sans états d’âme, les velléités de leur factotum Fargeon qui a voulu être calife à la place du calife. Il croupit aujourd’hui dans une cellule aménagée spécialement par leurs soins à la prison centrale de Libreville.
