Gabon : Matha et AGLI roulent Ossouka Raponda dans la farine.

Le ramassage des ordures ménagères dans la capitale Libreville est l’objet de nombreux scandales. Les sociétés Clean Africa et AGLI, spécialisées dans le ramassage des ordures ménagères n’en font qu’à leur tête sans remplir leurs prérogatives. Sauf qu’au moment d’encaisser l’argent, certains ministres s’accaparent du butin au détriment non seulement du Premier ministre qui ne voit que du feu, mais de l’Etat tout entier.

Ce n’est ni la première fois et ce ne sera sans doute pas la dernière fois que Libreville sera confrontée aux ordures. Lambert Noël Matha, le ministre de l’Intérieur le sait très bien lui qui durant plusieurs décennies a été secrétaire général dans son ministère, un poste taillé aussi sur mesure. Selon le site en ligne le Scalpel, le marché de ramassage des ordures à Libreville « est un juteux marché  que se partagent plusieurs entreprises privées au détriment de l’entreprise publique qui est contrainte de faire avec ses prestataires encombrants dont certains comme le bien nommé « ECO-F »  du Maire d’Akanda qui n’hésitent pas à laisser entendre leur proximité avec la Présidence  de la République, ce qui est bien entendu faux ».

Et le journaliste du site en ligne de poursuivre « Ces derniers jours Lambert Matha et ses complices de AGLI ont décidé de mettre en place un plan d’urgence de collecte des ordures et d’actionner le financement de ce plan par le compte d’affectation spécial logé au Trésor public. L’enjeu véritable de ce plan d’urgence c’est la gestion des 5 milliards issus de la redevance Edan,  qui dorment sur ce compte. Muni de son plan qu’il croit bien ficelé, Lambert Matha va organiser une réunion au cours de laquelle il va donner un ultimatum aux responsables de Clean Africa de débarrasser Libreville des ordures, arguant qu’il aurait été instruit par le chef de l’Etat, un mensonge que personne dans cette réunion ne verra venir.  Cette opération à laquelle a été associée AGLI n’a pour but que de montrer un Lambert Matha sur le terrain, et justifier le décaissement d’un milliard par le Trésor public alors que dans les faits aucun moyen financier extraordinaire n’a été mis sur le terrain durant l’ultimatum.  ».

Pourtant, Ossouka Raponda avait donné son quitus pour la mise en place du plan d’urgence de ramassage des ordures ménagères dans la capitale, cette dernière dit ne plus se retrouver. Aura-t-elle le courage de convoquer un Lambert Noël Matha afin d’obtenir de plus amples explications ? Ce qui est sûr, l’affaire fait déjà grand bruit et risque d’arriver aux oreilles du Président Ali Bongo Ondimba.

Paul Essonne

Journaliste

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