Gabon/Makokou : Les magistrats et greffiers désormais au travail.

L’audience solennelle de la rentrée judiciaire et l’installation des nouveaux magistrats se sont tenues à la salle d’apparat de Makokou. Une manifestation qui a vu la présence des autorités administratives, politiques et militaires locales en tête desquelles Christiane Leckat Gouverneur de la province de l’Ogooué Ivindo.

Dans sa réquisition de circonstance, le procureur de la République près du tribunal de 1ère instance de Makokou Oudasse Wague s’est acquitté d’un devoir de remercier le chef de l’Etat, président du conseil supérieur de la magistrature d’avoir bien voulu porter son choix sur sa modeste personne. Il a rendu un hommage mérité aux officiers de police judiciaire qui sur le terrain quelques soient les circonstances pour constater les infractions à la loi pénale, d’en rassembler les preuves, d’en rechercher les auteurs et les déférer au procureur de la République. Pour cette année inaugurale, Oudasse Wague s’est appesanti sur la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la justice. Selon lui, il y a trois pouvoirs dans un Etat, le pouvoir de voter, le pouvoir d’exécuter et le pouvoir de rendre la justice. La séparation des pouvoirs a dit le procureur de la République a pour objectif la séparation des blocages d’où une certaine dose de collaboration entre les différents pouvoirs. La règle de séparation interdit à chacun de pourvoir de s’initier dans le champ de compétence des autres pouvoirs. Pour le pouvoir judiciaire, la séparation a pour conséquence  l’indépendance de la justice.

Par ailleurs, le président du tribunal de Makokou Christ Léandre Ngouma Onddzounga a déclaré « nous voulons être un tribunal qui est neutre avec vos activités, nous voulons rendre la justice au nom du peuple gabonais mais pas celui des magistrats ». S’adressant aux magistrats, le président du tribunal a clamé « nous sommes magistrats mais nous ne sommes pas  au-dessus de tout ou même au-dessus de la loi, nous devons rendre la décision en fonction de ce qu’il y a ».

Landry Ekomba Ndombe

Correspondant Moyen-Ogooué

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