Face à une nouvelle pénurie de farine de blé et de pain, s’alimenter, ce n’est pas juste remplir son ventre, c’est le remplir bien pour ne pas être malade. Au consommateur, aussi, d’y réfléchir.
Au Gabon, à bas bruit et sans qu’aucune étude officielle ne mesure l’ampleur du phénomène, de plus en plus de terres agricoles sont en train de changer de mains. Le danger ? Le contexte de la guerre Russo-Ukrainienne a révélé les faiblesses de la chaîne alimentaire gabonaise. Pourtant, les agronomes savent depuis longtemps que le travail agricole est à la fois difficile et exploiteur de main d’œuvre. Les agriculteurs peuvent s’engager vers une révolution agricole qui, combinée à des politiques publiques progressives en matière alimentaire, de bien-être animal et de respect de l’environnement, permettra au Gabon de produire de la nourriture en abondance tout en offrant l’empreinte agricole dans la sous-région et pourquoi pas dans le reste du continent.
Gageons que l’Etat limite la dépendance du pays aux importations de produits alimentaires, et qu’il développe la compétitivité de l’agriculture gabonaise, revalorise les métiers de l’agriculture, répond aux exigences de protection de l’environnement, favorise le développement des territoires.