Les deux membres du gouvernement Rodrigue Mboumba Bissawou de la communication et Hugues Mbadinga Madiya, de la promotion des investissements, des partenariats publics-privés, chargé de l’élaboration de l’environnement des affaires, viennent de démontrer une fois de plus que les médias privés auront du mal à émerger lorsqu’on privilégie foncièrement la presse publique.
On finit par comprendre que cette préférence est entretenue par certains membres du gouvernement qui, ont du mal à répertorier ou à mettre en musique leur feuille de route. Chaque fois que ces derniers sont sollicités par les médias privés soit ils déclinent l’invitation, soit ils se rassurent souvent que les médias publics sont là. Même qu’à certaines occasions, ils retardent le début d’un évènement sous prétexte que les médias publics ne sont pas encore là. Il n’y a pas d’autres choix que d’attendre les confrères.
Cette visite à la zone d’investissements spéciale de Nkok devrait être accessible à tous les journalistes aussi bien de la presse publique que de la presse privée. C’est la démonstration d’une marginalisation en règle, j’allais dire une exclusion de la presse privée. Voilà cas typique de la difficulté de la presse privée d’avoir accès à l’information.