Gabon : L’ARCEP encourage-t-elle Canal Box dans le désordre ?

On pourrait répondre par l’affirmative au regard du manque à gagner pour l’ensemble des opérateurs économiques installé à la cité rose de Nzeng-Ayong, dans le quatrième arrondissement de la commune de Libreville et même au-delà, le mardi 14 et vendredi 17 février dernier. Il était impossible pour eux de se connecter à l’internet. Pendant que la direction générale de Canal Box avance l’argument de la pluie qui s’est abattue dans la nuit du lundi 13 février, certains employés parlent de sabotage (rire).

Ce n’est pas la première interruption du genre que l’on registre chez Canal Box qui a du mal à prouver ses compétences en matière de fourniture d’accès internet. Impossible de rentrer dans l’univers de la fibre optique, à savoir 50 Mb/s en illimité. La clientèle a fini par comprendre le subterfuge de Canal Box qui ne vend que du vent par moments au lieu d’améliorer la connectivité de ses clients. D’ailleurs, la direction générale de l’entreprise n’a même pas pondu un communiqué en guise d’excuse à l’ensemble des abonnés. Visiblement Canal Box croit détenir le monopole de fournisseur d’accès internet. Mais c’est vite oublier la concurrence réelle dans le paysage numérique qui, elle se fend en excuses et autres explications au moindre désagrément causé par les intempéries.

Que fait donc le régulateur qu’est l’agence de régulation de communication électronique et de la poste (ARCEP) ? Ne pas trouver de solutions en moins de 24 heures donnerait l’impression de ne pas avoir des techniciens certifiés en la matière et qu’ils compteraient pour du beurre. Il va bien falloir que l’ARCEP revoie le cahier des charges avec Canal Box, sauf si la finalité est de faire subir le client dans cette affaire d’interruption de connexion.

Pendant que les plus hautes autorités vantent les mérites de la fibre optique avec le Très Haut Débit, force est de constater que Canal Box est dans l’incapacité de satisfaire la clientèle estimée à plus d’un million d’abonnés à la moindre intempérie.

Paul Essonne

Journaliste

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