La réforme pénale doit développer les peines alternatives à l’incarcération, et notamment le travail d’intérêt général, qui favorise la réinsertion.
Aussi, pour lutter contre la surpopulation carcérale, le ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet Damas entend développer les travaux d’intérêt général au Gabon et offrir aux condamnés l’opportunité de faire œuvre utile à l’égard de la collectivité. De plus, elle annonce que ce travail d’intérêt général ne s’appliquera qu’aux délits et aux contraventions. L’objectif phare du projet de réforme pénale est de développer les peines alternatives à la prison, et notamment le travail d’intérêt général.
Certes, le travail d’intérêt général est une bonne mesure, adaptée pour un tas de profils, mais le problème, c’est la disponibilité des magistrats et des conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation pour assurer un suivi. Ce qu’il faudrait surtout savoir c’est si cette mesure évite la récidive.
Gageons que des dispositions soient prises pour faciliter le prononcé et la mise en œuvre du travail d’intérêt général. C’est une peine utile pour la société qui doit prendre part à son exécution.