La Marine Marchande qui devrait être un véritable vivrier de l’Etat compte tenu de ses multiples tâches est désormais considérée comme une décharge à l’exemple de celle de Mindoubé au regard des effectifs que l’on enregistre chaque semaine.
Du sureffectif et pas d’embarcation pour travailler. Ces dernières sont louées chez les particuliers pour aller travailler en mer avec un coût exorbitant. Entre-temps, l’argent est utilisé à d’autres fins, notamment l’entretien des maîtresses et des activités politiques qui n’ont rien à voir avec les activités de la direction générale de la Marine Marchande.
La cause de ses effectifs pléthoriques qui augmentent chaque jour est due au simple fait que les ministres et les directeurs généraux qui se succèdent amènent leurs parents, beaux-frères et camarades du Parti au pouvoir. Que dire de la falsification des documents par les chauffeurs pour bénéficier des primes, de 200.000 francs CFA à 600.000 francs CFA.
De nos jours, ses effectifs sont aux 3/4 composés de gens venus de l’extérieur et non formés. C’est le cas d’une dame très proche du directeur général, qui serait dans tous les coups bas de la direction générale.
Ce qui est regrettable c’est que presque tous les directeurs provinciaux sont intérimaires aujourd’hui depuis plus de 8 ans. Voilà qui les pousserait à piller la production.
On parle également d’une certaine gestion mentionnée par les détournements. Selon les sources, si le peu d’argent produit arrivait dans les caisses de l’Etat, la Marine Marchande serait un pilier important de l’économie gabonaise.
Raison pour laquelle les agents avaient préféré envoyer une lettre à la présidence pour demander le changement à la tête de cette institution et exiger un audit pouvant mettre à nu toutes les exactions commises par l’actuelle direction.
Nous y reviendrons !