Gabon : La HAC prône l’apaisement, le CPPPL invite les acteurs autour d’une table sous la supervision de l’instance de régulation.

Dans un communiqué lu sur les antennes de Gabon première le jeudi 18 août 2022 à 20 heures, Jean François Mouwaka Ngonga, Conseiller membre de la Haute Autorité de la Communication (HAC), et porte-parole de cette instance a prôné pour l’apaisement dans cette guerre ouverte entre les médias proches du palais et les organes de presse libres et indépendants.  

Nul n’est besoin de rappeler que les médias bien identifiés et proches de la présidence de la République sont souvent aux avant-postes pour ce qui est de publier des articles à charge contre des confrères, foulant aux pieds l’éthique et la déontologie journalistiques, devant le silence coupable des autorités. En revanche, lorsque la presse libre et indépendante réplique, c’est l’appel au calme. Quel paradoxe ! Mais il faut savoir punir un enfant, ne pas le faire risquerait d’encourager le désordre. Attention, personne n’est à l’abri des écarts de conduite. Car, la vie nous réserve des surprises, l’ancien porte-parole, et ceux qui se retrouvent aujourd’hui en prison en savent quelque chose.

Nous sommes bien d’accord que nous avons atteint le ridicule aux yeux de la communauté nationale et internationale à cause du laisser-aller de certains aînés qui ont décidé d’obéir aux ordres d’un où des individus et à l’argent roi, ils nous montrent par-là que la presse est pauvre. Il vaut mieux réfléchir à trouver un modèle économique plutôt que de voir cette haine prendre forme entre confrères.

Au moment où la HAC a invité les journalistes à mettre un terme à leur guerre ouverte, il vous suffit de lire le journal le « Bazooka » de ce vendredi en pages 6 et 7 pour comprendre que la presse proche de Jessye Ella Ekogha et d’Ogandaga ne considère pas l’institution qui nous régule et qu’Olivier Konaté Nkombé qui n’aura plus le temps de s’enrichir avec l’argent de la presse vu l’âge peut faire comme bon lui semble.

Face à cette insubordination de l’un des médias proches du palais, le Cercle des Patrons de la Presse Privée en ligne (CPPPL) invite à un véritable dialogue entre les organisations patronales et les représentants des médias de la présidence de la République. Le CPPPL propose que ladite rencontre soit placée sous la supervision de la HAC, du ministère de la Communication, de l’UNESCO, et qu’elle soit soldée par la signature d’un Mémorandum, validé par le Premier ministre, et entériné par le Président de la République.

Paul Essonne

Journaliste

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