Ils sont nombreux à se diriger vers les établissements bancaires à la fin du mois, où le 15 de chaque mois pour ceux qui sont aux privés pour prendre des avances sur salaire. Par contre, d’autres se dirigent vers ce que l’on appelle communément « patron », c’est le cas des techniciennes de surface, jardinier, du vigile… Mais dans la vie il y a des principes qui ne doivent pas échapper à chaque employé peu importe le domaine d’activité, notamment le principe du droit et des devoirs.
Après la rentrée effective des classes, il serait souhaitable que l’on enregistre aucune perturbation du calendrier scolaire. Surtout à la suite du satisfecit des enseignants, du corps administratif et des parents d’élèves. Ainsi, un dialogue doit véritablement s’installer entre les syndicalistes et la tutelle pour éviter d’éventuelles incompréhensions dont les conséquences sont nécessairement des grèves. C’est le vœu des parents d’élèves de voir leur progéniture terminer enfin une année scolaire en toute quiétude. L’opinion en avait un peu marre de voir des enseignants jouer avec l’avenir des enfants en déclenchant des grèves. Difficile lorsqu’on sait que ce sont les chérubins des prolétaires qui paient le lourd tribut, car ceux des bourgeois se trouvent dans des établissements privés au Gabon et à l’étranger.
Certes, « la grève est un droit reconnu par la Constitution » comme aime à le répéter les syndicalistes. Mais en contrepartie, il n’est pas normal qu’un agent en grève depuis des mois vienne impunément toucher son salaire. Une telle incongruité ne saurait être un droit pour les syndicats. Lesdits syndicats ne pouvant prendre la responsabilité de payer les salaires de leurs adhérents grévistes comme c’est le cas dans l’Hexagone.
Aussi, le principe de droit et des devoirs ne devrait échapper à personne.