La maman de Guy Christian Mavioga lance un cri de détresse, car trois mois après le décès de son fils, son corps se trouve toujours à la morgue. Le combat se poursuit entre la famille du disparu qui veut enterrer le corps à Mouila dans la Ngounié et la femme de ce dernier qui opte pour l’enterrement à Bikélé dans l’Estuaire chez le défunt.
Que dit la loi à ce sujet ? Pour la loi, lors du décès de l’époux, le corps appartient aux parents, libre a eux de s’associer à la famille de la veuve. Sauf que la loi ne reconnait pas le veuvage donc la femme est libre de refaire sa vie à n’importe quel moment avec qui elle le souhaite.
A l’analyse des faits, l’on peut dire sans risque de se tromper que Claudine Ayo épouse Mavioga fait dans l’intimidation et la séquestration du corps de Mavioga. Elle n’a aucun droit sur le défunt, mais par contre elle l’a sur les biens laissés par lui en fonction du contrat de mariage et du testament du défunt mari.
Les autorités devraient une fois de plus ramener de l’ordre dans cet imbroglio. La situation de Guy Christian Mavioga impose le respect dû aux morts et la préservation de sa dignité. Pour sa mémoire et pour la fraternité, ça ne sert à rien de faire du vacarme. 90 jours après son dernier souffle, l’on parle toujours de Mavioga, alors qu’il est grand temps que l’on enterre ce dernier dans la terre de ses ancêtres.