Gabon : Cimaf Gabon, viendra appauvrir une fois de plus la zone de Meba avec l’usine de clinker.

Après la Société d’Energie et d’Eau du Gabon(SEEG) qui a des barrages électriques aux deux ponts du village Meba jusqu’à Bê à Akok, limite avec le village Nô-Ayong pour alimenter Libreville en eau et dont la population de cette contrée ne bénéficie de rien, place à la société Cimaf Gabon de venir s’enrichir avec l’implantation d’une usine de clinker dans la zone de Meba. Ceci au grand dam des populations qui ne bénéficieront pas des dividendes de l’exploitation de leur sous-sol.

Dans cette contrée à l’époque de feu Omar Bongo Ondimba, les habitants bénéficiaient gratuitement de la part de la SEEG des compteurs et des unités Edan de 2000 francs CFA /mois en compensation de l’eau tirée dans les rivières, cela afin de répondre à la forte demande des résidents du grand Libreville. Malheureusement, cette mesure salutaire n’est plus d’actualité. Parmi tant d’autres problèmes, il y a la dégradation de la route de l’axe Ntoum- Cocobeach emprunté régulièrement par les membres du Parti au pouvoir. Aujourd’hui, les autorités parlent de conduite d’eau pour permettre à chaque villageois d’avoir un robinet dans sa cour alors qu’il y a des rivières. De ce choix imposé aux populations découlera la pollution des villages. Pourtant les problèmes les plus urgents concernent la razzia des éléphants, la route, l’éclairage public.

Ce troisième projet du groupe marocain Cimaf concrétisé le mardi 13 septembre dernier à la primature avec la signature d’une convention d’investissement entre les responsables dudit groupe et les autorités gabonaises vise à appauvrir davantage les habitants.

Ce projet du Plan d’Accélération de la Transformation (PAT) qui vise la création d’emplois devrait également tenir compte de la réhabilitation de la route Ntoum-Cocobeach, de l’éclairage public, de l’équipement des dispensaires et des écoles et pourquoi pas la révision du prix du sac de ciment à 3500 francs CFA vu que la matière première se trouve sur place ainsi que sa transformation. Cela permettra aux prolétaires de bâtir un logement.

Gageons que cette sollicitation ne tombe pas dans les oreilles des sourds.

Paul Essonne

Journaliste

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