Face à l’effondrement du Brent, le ministre de l’Economie réagit.

Vent de panique sur le pétrole. Les cours ont chuté lourdement en Asie. Le baril de Brent de la mer du Nord qui sert de référence a littéralement plongé en Asie de près de 25 % pour s’afficher à 33,29, soit une perte de près 50 % depuis le 1er janvier. Et ce mouvement à la baisse pourrait durer encore pendant plusieurs semaines et pourrait atteindre son niveau historiquement bas de 2016, autour de 30 dollars.

En effet, suite à cet effondrement du cours du Brent sur les marchés internationaux dans la nuit du 8 au 9 mars, le ministre de l’Economie et des Finances, Monsieur Jean-Marie Ogandaga, a convoqué une réunion d’urgence avec ses collaborateurs pour déterminer les impacts de cette situation sur l’économie nationale.

Au sortir des discussions, le ministère a mis en place un dispositif de veille mobilisant l’ensemble de ses administrations à cet effet.

Rappelons que le prix du baril de Brent se situe à environ 35 dollars US contre 70 dollars US il y’a près d’un mois. L’accélération de cette chute du cours du pétrole tient des divergences parmi le pays producteurs dans un contexte international marqué la propagation de l’épidémie du coronavirus qui entraîne un ralentissement  des activités économiques mondiales.

Mais au-delà de cette crise du coronavirus que l’on peut croire conjoncturelle, se joue une véritable bataille géopolitique entre les plus grands producteurs de pétrole. Et la crise du coronavirus a eu une sorte d’effet détonateur.

Ces prix bas du pétrole, s’ils se prolongent, pourraient aussi rebattre les cartes du combat contre le changement climatique en redonnant aux énergies fossiles un avantage compétitif important par rapport aux énergies renouvelables.

Paul Essonne

Journaliste

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