L’annonce officielle de la reprise des activités de pêche et d’aquaculture a été faite suite à une décision du ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche. Selon le Dr Brice Didier Celce Koumba Mabert, les débarquements de poissons devront se faire exclusivement au Centre d’Appui de la Pêche Artisanale de Libreville (CAPAL), garantissant ainsi un contrôle strict de la pêche et de la qualité des produits.
Les analyses effectuées pour comprendre la cause de la mort des poissons ont révélé qu’elle n’était pas due à des agents pathogènes ou chimiques. Le communiqué officiel précise que la mortalité était en réalité causée par un manque d’oxygène dans l’eau, attribué à une canicule exceptionnelle et à des montées inhabituelles du niveau de la mer. Ces conditions environnementales ont ainsi créé un environnement hostile pour les poissons.
Avant la levée de l’interdiction, la pêche locale était fortement limitée, et Libreville dépendait principalement de Port-Gentil, la capitale économique, pour son approvisionnement en poisson. Environ deux tonnes de poissons étaient débarquées tous les deux jours à Libreville en provenance de Port-Gentil, indiquant une logistique bien établie mais sous pression.
La reprise des activités de pêche dans l’Estuaire du Komo est donc une nouvelle encourageante pour les pêcheurs locaux et les consommateurs. Elle devrait permettre une relance de l’économie locale de la pêche, tout en assurant un approvisionnement plus régulier et potentiellement plus frais pour les marchés de Libreville.
Cette décision marque également un retour à la normale après une période d’incertitude et de précaution. Elle souligne l’importance de la surveillance environnementale et de la gestion des ressources naturelles pour prévenir de tels incidents à l’avenir, tout en garantissant la sécurité alimentaire et la durabilité des pratiques de pêche.