De façon réglementaire, la révision de la liste électorale est annuelle. Ce que le Gouvernement ne respecte que rarement, évoquant maladroitement les contraintes budgétaires, alors que cette politique publique est indispensable tout comme celle de la route, de l’éducation, de la santé, etc.
Pour essayer de se rattraper, alors que c’est en réalité la suite des tripatouillages du processus électoral qui connaîtra son épilogue en 2023, après le triturage de la constitution et du code électoral (non respect du renouvellement du centre gabonais des élections (CGE), le pouvoir est amené à ouvrir les listes électorales uniquement à l’approche des élections municipales législatives ou présidentielles.
La particularité de l’élection présidentielle c’est que la révision doit se faire dans toutes les représentations diplomatiques et consulaires où se trouvent les gabonais de l’extérieur.
Le scénario envisagé serait le suivant: Un mois de collecte des données, deux semaines de traitement des données et deux semaines d’affichage (petite révision : s’il y a des erreurs).
Voilà techniquement comment ça se passe.
À l’occasion du lancement de ces enrôlements, la société civile recommande vivement à l’ensemble des gabonaises et des gabonais, de bien vouloir s’inscrire massivement sur les listes électorales; c’est la recette miracle pour gagner une élection.
L’abstention n’est pas la solution, et ne profite en réalité qu’au pouvoir sortant.
Aussi, tous les citoyens gabonais en âge de voter sont invités à envahir les mairies munis d’une pièce d’identité.
S’inscrire pour voter, c’est décider de ce que sera le Gabon de demain.
Un geste, Un avenir: Pour reconstruire le Gabon.
Petit-Lambert Ovono, évaluateur certifié des politiques publiques, président de SOGEVAL