S’il y a une catégorie de personnes dont les décisions gouvernementales semblent ne pas affecter ce sont les parlementaires. Acteurs majeurs de la sensibilisation, ces derniers devraient se porter volontaires pour la vaccination.
La réaction des parlementaires est très attendue par le peuple depuis la sortie du premier ministre qui s’est porté volontaire au vaccin de la société pharmaceutique chinoise Sinopharm. En effet, depuis le 12 mars dernier le Gabon est en possession de 100 000 doses de vaccins produits par la société pharmaceutique chinoise Sinopharm. Et pour susciter de l’engouement autour de cette vaccination, le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka s’est portée volontaire pour se faire vacciner. A l’heure actuelle, les membres de son gouvernement et d’autres responsables des institutions, qui ont souvent milité pour une vaccination de masse ne se sont toujours pas prononcés.
Qu’à cela ne tienne, ce vaccin de la société chinoise Sinopharm qui fait partie du premier lot de vaccins commandés par le Gabon, est autorisé dans les Emirats Arabes Unis et en Egypte, et dans ces différents pays, il serait efficace à hauteur de 79,34%, dit-on.
Ainsi, malgré le fait qu’il y ait une catégorie de personnes prioritaires au vaccin, la décision du Premier ministre de se faire vacciner, pourrait effectivement susciter de l’engouement. Les parlementaires, au centre de la sensibilisation ces derniers mois, leur activisme à accompagner le chef de l’Etat et son gouvernement, dans la lutte contre cette pandémie sont très attendus. Toute chose qui passe nécessairement par la vaccination de masse de tous les parlementaires. Sauf si ces derniers sont immunisés contre ce virus depuis 1 an.