Journées mondiale des droits des consommateurs : agir pour la préservation de la Terre.

A l’occasion de la journée mondiale des droits des consommateurs qui se tient comme tous les ans le 15 mars, dont le thème cette année est lié à la protection de l’environnement « La Terre est notre héritage. Préservons-là, luttons contre la pollution plastique », il est impérieux que les consommateurs gabonais soient informés et sensibilisés sur leurs responsabilités. 

En effet, ces droits sont ceux de choisir, d’être informé, d’être entendu, le droit à la sécurité, à un environnement sain, à l’éducation, à la consommation, aux recours, à la satisfaction des besoins de base et à un service de qualité de la part des commerçants. Ainsi, face à la crise sanitaire il est nécessaire de protéger toujours plus les consommateurs et ce dans tous les domaines compte-tenu de l’état du pouvoir d’achat des ménages et de l’amplification des inégalités.

Aujourd’hui, les nouvelles tendances de consommation s’articulent par la prise en compte croissante des facteurs écologiques par les consommateurs lors de leurs achats. La dimension environnementale doit être inscrite durablement dans l’inconscient des Gabonais et plus largement l’ensemble des acteurs économiques, dans la transition écologique. Cet engagement en faveur de la transition écologique se traduit dans cette thématique « La Terre est notre héritage. Préservons-là, luttons contre la pollution plastique ». Cette orientation se traduit notamment dans la lutte contre la vente en vrac de denrées alimentaires, de cosmétiques ou encore la mise à disposition de sacs en plastique à usage unique dans les points de vente.

Aussi, cette prise en compte des enjeux écologiques prend tout son sens dans le contexte de crise sanitaire. Les droits des consommateurs ne sont plus considérés seulement comme des concepts abstraits ou des déclarations de principes, et que le besoin de mesures de protection est pris au sérieux par nos législateurs et nos gouvernements. Il importe maintenant de veiller à ce que cet intérêt et ces préoccupations s’enracinent et mènent à des résultats palpables.

Il est grand temps que le gouvernement se penche sur la question et pose des actions pour réellement protéger les consommateurs gabonais.

Obone Flore

Journaliste

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *